Procès Mamadou Ndala, un pseudo procès

Vendredi 10 octobre 2014 - 12:33

Le procès de Mamadou Ndala assassiné dans des conditions obscures n’est qu’un simulacre de procès. Cela du fait que les vrais assassins et commanditaires de cet acte ignoble ne vont jamais comparaitre dans ce procès qui tendant surement à accoucher d’une souris. La mort du témoin clé dans cette affaire en témoigne l’idée selon laquelle, les vérités ne seront jamais dévoilées.
Ce qui pousse l’hypothèse selon laquelle, le procès Mamadou Ndala est un pseudo procès où les vrais commanditaires ne vont jamais comparaitre. C’est le cas avec le pseudo de Chebeya où des innocents ont été condamnés arbitraires pendant que les assassins de cet activiste de droit de l’homme et de son chauffeur Fidèle Bazana campent du bon air par ici et là. Les structures de la société civile du pays notamment du Nord-Kivu, ne donnent pas foi à ce pseudo procès à la suite de la mort du chauffeur de Mamadou Ndala, ce vaillant soldat du peuple mort sans explication qui convainc.

Par ce pseudo procès, le pouvoir en place veut donner une autre image de la justice Rd-   Congolaise qui ne fait pas le bon élève auprès de la communauté internationale sur les violences des droits de l’homme dont la Rd-Congo ne donne pas l’exemple. Le procès de Ndala Mamadou aura un sens quand le colonel « Mundo’s», chargé des opérations des FARDC à Béni, Butembo-Gombe, évadé dans sa cellule comparaitra. Cet officier supérieur de l’Armée est pointé du doigt par les organisations de la société civile sur la mort de Mamadou Ndala. Jusque là, l’instruction du procès Mamadou Ndala se poursuit à la garnison militaire de Béni. Une descente sur le lieu du crime avait même eu lieu hier jeudi 9 octobre. Tenez, Mamadou Ndala a été assassiné le 2 janvier de l’année en cours dans une embuscade militaire. Aussi, l’opinion attend être élucidée sur la mort du Général Bahuma, décédé par une mort subite. Grave, ce sont les meilleurs soldats que l’armée est entrain de perdre en commençant par Mbuza Mabe, le tombeur de Jules Mutebusi et Laurent Nkunda Batwaré.

Yves buya/C-News

 

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