Les Bas-Congo a la réputation d’être la principale porte d’entrée maritime du pays de par sa situation sur l’Océan atlantique. L’abondante activité commerciale qui permet d’engranger d’importantes recettes douanières et fiscales pour le pays, s’est cependant ralentie avec la décision interdisant l’importation des véhicules vieux de dix ans. Alors qu’elle a sollicité l’assouplissement de cette mesure auprès du gouvernement central, l’autorité provinciale a un palliatif : les mines, presque jamais exploitées, et les hydrocarbures, censées largement profiter aux filles et fils du Bas-Congo. Outre le pétrole en exploitation à Muanda, le sous-sol du Bas-Congo est riche en cuivre, or, potassium, calcaire, etc. Et les choses vont vite. Un protocole d’accord a été signé avec les entreprises chinoises faisant bénéficier à la province d’une quotité de 10% des matériaux extraits dans les carrières. Un événement de taille, la première cathode faite de cuivre 99,9% a été produite à partir des échantillons prélevés dans le gisement cuprifère de la localité de Kinkoni Ntoto dans le territoire de Mbanza-Ngungu. Depuis, des études ont été lancées pour passer à l’étape de la prospection à grande échelle avant la production. La production du ciment est également promise à des lendemains meilleurs. La province compte largement bénéficier des effets du projet corridor industriel qui vise entre autres, l’installation de 15 cimenteries entre Kasangulu et Songololo. Comptant énormément sur l’investissement privé, Mbadu a déjà réussi à attirer des hommes d’affaires à Minkelo et à Kimpese, où deux cimenteries ont été installées et environ 600 emplois créés. A Boma, 350 emplois ont été rendus possibles grâce à l’usine d’engrais en érection au Port fluvial. A Kasangulu, la création d’une briqueterie industrielle a permis à quelque 300 personnes d’y trouver de l’emploi. A cela s’ajoutent des milliers d’autres emplois assurés avec les réformes initiées à la Direction provinciale d’encadrement des recettes.
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