Comment faire revenir les britanniques au sein du Comité de Réforme de la Police Nationale. La question est en discussion dans cette plate-forme qui regroupe les différents bailleurs concernés dans la reforme de la Police
Nationale Congolaise et même chez le président du Comité de Reforme de la Police Nationale, le Vice premier ministre en charge de l’Intérieur. Si cette question n’a pas été évoquée publiquement à Béatrice Hôtel, lors de la 10ème réunion de la structure chargée de reformer la Police, des sources restées dans la salle renseignent au bihebdomadaire «C-News» que lors du huis clos, il a été rappelé aux britanniques qui cherchent à rentrer que c’est eux, qui étaient les premiers à violer le contrat qui lie la RD-Congo à la coopération britannique dans le secteur de la reforme de la Police rd-congolaise. A en croire nos différentes sources, il est écrit noir sur blanc dans ce contrat en cas de rupture, la partie qui veut résilier le contrat le fait dans un délai de
trois mois à daté. Une sorte de préavis pour permettre à l’autre partie de prendre des dispositions qui s’imposent pour n’est pas connaître des conséquences comme ça été le cas avec la rupture de la coopération britannique. Des britanniques sont partis sans se référer au terme du contrat. Comme pour dire, parachever un adage qui dit : «partir à l’anglaise». Sans mentir comme l’avait évoqué le secrétaire exécutif du Comité de Reforme de la Police Nationale, le Général Elesse, le départ brusque des britanniques a laissé une tâche d’huile que la RD-Congo est entrain de chercher à trouver des solutions. Pendant ce temps où les britanniques sont en discussion avec la partie rd-congolaise pour trouver des voies et moyens de regagner le Comité de Reforme de la Police Nationale, certaines voix du côté rd-congolais s’élève également pour dénoncer le non respect du contrat de la part des britanniques.
CHRIS WADOL