Il a tapé du poing sur la table. Trop d’ingérences dans les affaires congolaises risquent d’amener au dérapage. Le ministre congolais des affaires étrangères, Raymond Tshibanda a demandé le bon sens de donneurs de leçon. Il a eu une bonne tribune devant le conseil de sécurité et cela en présence de Martin Kobler et Said Djinnit, le
respectivement patron de la Monusco et Envoyé spécial du secrétaire général de l’Onu dans les Grands lacs. ‘‘Nous sommes convaincus que les amis de la RDC nous accompagneront dans cet exercice d’apprentissage et d’approfondissement de la démocratie dans un climat de paix en évitant des ingérences de nature à mettre de l’huile sur le feu’’, a-t-il déclaré. Selon lui, la commission électorale nationale indépendante a publié un calendrier global en fixant la hauteur du budget pour l’ensemble de scrutins. Tshibanda affirme que c’est une
preuve que le gouvernement congolais a la volonté d’organiser les élections crédibles et transparentes. Il a lancé une boutade à ceux qui tenaient à la publication du calendrier global pour se prononcer sur la hauteur de leur financement. ‘‘Le concours financier, à temps et non à la dernière minute y contribuera tout autant’’, a rappelé le chef de la diplomatie congolaise. Donc la balle est dans le camp de partenaires parce que, selon Tshibanda, les autorités congolaises ont déjà fait leur part.