L’actualité politique dans le pays est restée focalisée cette semaine finissante sur une question délicate, à savoir la formation possible d’une nouvelle équipe de l’exécutif central en remplacement de celle mise en place le 7 décembre 2014 au nom de la cohésion nationale (sic!). Mardi prochain, le 7 mars 2015, ce gouvernement aura totalisé, jour pour jour, trois mois, soit 90 jours, soit avant les 1 00 jours fixés par l’usage pour juger de l’efficacité d’une équipe gouvernementale!
Comme on peut le constater, avant même que cette échéance de 100 jours soit atteinte, une forte agitation s’empare de la ville de Kinshasa où de nombreux politiques (pour la plupart membres de la même famille politique que Joseph Kabila et Matata Ponyo) ne jurent plus que sur la formation d’un nouveau gouvernement, qu’ils se plaisent à appeler à tort ou à raison ”Matata III”
Devant cette agitation, qui se justifie par n” désir insatiable d’enrichissement sans cause en accédant à des fonctions ministérielles, des milliers de Congolais continuent de se demander si le nouveau gouvernement tant désiré par les compatriotes de l’entourage de Joseph Kabila est réellement une priorité pour la RDC !
Créer une situation générale favorable...
Aux yeux de ces congolais qui voient autrement la conduite des affaires de l’Etat dans ce pays pensent que ce nouveau gouvernement est sans objet.
D’après eux il s’agit plutôt d’assigner à” Matata actuel un objectif adapté à la situation du peuple avant le transfert du pouvoir voulu pacifique en 2016 à la demande insistante de la communauté internationale!
Mardi dernier en recevant la presse nationale et internationale dans le cadre d’une conférence autour du programme d’action du gouvernement qu’il dirige, l premier ministre Matata Ponyo a déclaré que ses priorités pour l’exercice 2015 sont la consolidation de réformes structurelles actuelles en vue de libérer la croissance.
Pour certains congolais, les vraies priorités pour cette période restante du mandat de Joseph Kabila se résumé de la manière ci-après “Créer au pays une situation générale favorable susceptible d’assurer immédiatement le bien-être individuel et collectif avant la tenue de prochaines élections majeures de 2016 dans la paix et la concorde ».
Par KAMBALE MUTOGHERWA