Paralysie du transport en commun dans la partie Est de Kinshasa

Mardi 23 décembre 2014 - 08:18

Les habitants de la partie-Est de Kinshasa ont souffert lundi 22 décembre matin pour atteindre leurs lieux de travail. A la base, un mouvement de grève décrété par les chauffeurs de bus Mercedes 207, appelés communément “esprit de mort”. Ils s’insurgent contre «les tracasseries de policiers de roulage, les services de sécurité et même de transports.» Le commandant de la police affirme pour sa part que les difficultés de transport n’ont pas trop duré.

«Ici, nous sommes au marché de la liberté. Il n’y a pas de transport. J’attends depuis trois heures pour me rendre à Gambela », a témoigné une vendeuse au micro de Radio Okapi à 8 h50′.

Même désarroi pour un étudiant, qui a affirmé avoir passé deux heures et demie sur le boulevard Lumumba au niveau du Quartier I:

«Je viens de N’djili Sainte Thérèse. Il y a plein de gens le long de la route. La police aussi est là. Même les bus de Transco, qui devaient aller vers le campus [Unikin], ne travaillent pas, parce que les Transco qui sont allés là le matin ont essuyé des jeux de pierre. Cette situation a compliqué le transport.»

A la même heure, il n’y avait aucun bus sur l’avenue Kimbuta menant vert la Place Ste Thérèse. Sauf, quelques taxi-motos qui y circulaient.

Le général Kanyama, commandant de la police à Kinshasa, donne sa version des faits:

«Il est vrai que le matin, on a interpellé quelques carcasses et que leurs propriétaires, les chauffeurs, ont estimé qu’ils pouvaient s’attaquer à quelques amis qui allaient sortir. C’est une situation qui s’est passée entre 5h30′ et 6h00′. Aussitôt après, la police est intervenue et la situation est redevenue normale. »

Le commandant de la police à Kinshasa martèle, par ailleurs, que le contrôle de qualité des engins de transport en commun dans la ville ne faiblira pas, malgré ce mouvement de grève.

 

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