Lors d’une conférence de presse au Brussels Club press Europe à Bruxelles, mardi 16 décembre 2014, Jean-Claude Muyambo, président du parti politique congolais SCODE a affirmé devant la presse internationale ainsi que la presse Rd-congolaise de Belgique son crédo de depuis quelques mois : Il est hors de question pour Joseph Kabila de changer la constitution pour se maintenir, il ne doit plus se représenter en 2016, la CENI doit organiser toutes les élections dans les délais. Depuis quelques semaines, Muyambo et son parti ont claqué la porte de la majorité présidentielle.
Durant sa communication, Muyambo a ajouté que l’opposition contre le plan de Joseph Kabila n’était pas son point de vue à lui seul, mais celui de la presque totalité de la population du Katanga, sa province natale. Pour appuyer son affirmation, maître Jean-Claude Muyambo a donné quelques exemples : Dans le Nord-Katanga, supposé être le fief de Joseph Kabila : Malemba-Nkulu, Manono, Ankoro, la population vit dans une misère totale. Même les produits les plus élémentaires sont inaccessibles : savon, sel, sucre…
L’ancien ministre de l’intérieur de passage par là, avait été interpellé par la population en ces termes : « Nous avions voté pour lui en 2006, nous avions voté pour lui une seconde fois en 2011. Qu’en avons-nous tiré ? Pas de troisième mandat pour lui. »
Lors des questions de la presse, il a été demandé à Me Muyambo si ce qu’il critiquait aujourd’hui n’existait pas quand il était dans la majorité présidentielle, et pourquoi partir seulement en ce moment. L’avocat a déclaré que même quand il était dans la majorité présidentielle, il n’avait jamais galvaudé sa personnalité et son indépendance de pensée. Et plusieurs fois, il avait pris des positions courageuses. Et d’ajouter : « Dans toutes les familles politiques, il y a des bons et des mauvais »
Et pour l’avenir ?
Maître Muyambo a affirmé que l’urgence pour le moment était de sensibiliser l’opinion internationale face au risque que monsieur Joseph Kabila pourrait faire courir au pays en voulant se cramponner au pouvoir.
mtn