Mise en place au Portefeuille : priorité aux entreprises du secteur des transports

Mercredi 25 mars 2015 - 09:07

A la SCTP ex-ONATRA, Tito Umba est en ballotage… favorable. La rénovation de l’ITB Kokolo jouerait à sa faveur pendant qu’un certain lobby Né Kongo ferait pression pour son maintien aux dépens d’un haut cadre originaire du Maniema. Autre probabilité : un débauchage des experts r-dcongolais de VECTURIS venus à l’assistance à la SNCC pour renforcer l’ex-ONATRA. A la RVA, Abdhallah Bilenge et son PCA Emile Bongeli sont partant. Il est annoncé d’autres nominations à l’Autorité de régulation du Transport, ART.
Avec la dernière mise en place uniquement à l’Autorité de l’Aviation Civile, AAC, des salons politiques réputés bien branchés ont été pris au dépourvu. Les nominations n’ont pas porté sur la cinquantaine d’entreprises du Portefeuille. Chez Louise Munga, une source digne de foi fait comprendre que de nouvelles tractations politiques en vue ne permettraient plus aux décideurs de rendre publique la mise en place confectionnée consécutivement aux résolutions des Concertations nationales. Toutefois, le secteur des Transports dont la réforme est financée par la Banque mondiale ne saurait attendre longtemps.
La Banque mondiale soutient, en effet, financièrement le gouvernement de la RDC dans un projet sectoriel, PTM, projet de transport multimodal, dont la mise en vigueur remonte au 15/4/2011 et la date de clôture est fixée au 31/12/2015. L’IDA (Banque mondiale) a d’entrée de jeu fait à la RDC un don de USD 255 millions dont USD 218 millions sont affectés au redressement de la SNCC et USD 25,45 millions au renforcement de la performance opérationnelle des entreprises publiques de transport et amélioration de la gouvernance. Il semble que ce don pourrait atteindre les USD 700 millions. Mais l’IDA pose des conditions : à l’ex-ONATRA, mise en place des PPP, Partenariat Public privé. L’IDA attend de la SCTP un rapport acceptable du prochain partenaire, en réalité du repreneur des actifs de la société. Ce que le bureau syndical a d’ores et déjà rejeté. La principale condition posée à la RVA est le retour des experts d’ADPI à tous les postes de commandement en dehors de postes d’ADGA et ADF. Ce dernier poste devant d’ailleurs être supprimé, du fait de l’acte unique de l’OHADA sur les entreprises commerciales.
Des prochaines nominations devraient donc concerner, selon des sources au Portefeuille, entre autres l’ART, Autorité de régulation des Transports, la RVA, la SNCC, la SCTP (ex-ONATRA), et probablement la CVM, la Congolaise des voies maritimes (ex-RVM) et les Lignes maritimes congolaises.
C’est depuis 2007 que les animateurs de l’ART- qui suivent des séminaires de formation ça et là à travers le monde-, attendent d’être confirmés. Il sied également de rappeler que la RVA sera scindée en deux entités distinctes, d’une part, un établissement public chargé de la navigation aérienne, et d’autre part, une société commerciale qui reprendra l’exploitation aéroportuaire.
PALM

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