A plus ou moins quatre reprises, le Premier ministre Matata Ponyo a eu à réunir des chevaliers de la plume et du micro, pour, entre autres, procéder à l’évaluation de son action à la tête du gouvernement.
Mais, le plus révoltant est que cela se fait de façon si sélective que, sur les margelles des lèvres de nombreux journalistes, s’incruste inopinément cette question : Matata, a-t-il sa presse ? Car, tout compte fait, la primature s’arrange pour n’inviter à ces rencontres que des journalistes appartenant à des Maisons de presse qui seraient de l’obédience du Premier ministre.
Tandis que d’autres, considérés comme des pestiférés sont superbement ignorés. Dès lors, à qui la faute si ces oubliés, faute d’accéder à l’information distillée par la bonne source, se contentent des rumeurs que répandent les ennemis de Mapon ? Car, en journalisme, la source qui ne parle pas ou (c’est le cas ici) cache l’information qu’elle détient, subit imparablement la loi de la source qui se confie aux médias.
Cependant, le plus curieux dans ce jeu des dupes, est de constater que Le Palmarès et Mirador se comptent parmi les organes de presse qu’oublient habituellement le Premier Ministre et ses Conseillers.
Loin de nous l’idée de nous répandre en jérémiades ni de faire la fine bouche pour cela. Mais, nous ne pouvons pas manquer de relever qu’en oubliant notre Groupe de presse, la Primature se trompe lourdement. Car, le Groupe Le Palmarès est parmi ceux qui pèsent dans l’échiquier de la presse congolaise. Avec une chaîne de télévision, une station de radio et deux journaux, nous sommes incontournables.
Combien de Maisons de presse en RDC, peuvent se targuer d’avoir une telle artillerie journalistique ? Et qui plus est, combien de Maisons de presse, peuvent se vanter d’avoir un journaliste de l’acabit de notre Patron, le PDG Michel-Ladi Luya, doté d’un style littéraire onctueux et d’une vision managériale déroutante?
Pour notre part, nous prenons acte de la moue de la Primature contre nous et nous en tirerons les conséquences qui s’imposent. Surtout que des bruits courent que c’est ce bout d’hommes prétendument journaliste mais qui ne sait même pas rédiger un Editorial, qui aurait intoxiqué Mapon et ses Conseillers.
Par LP