Après un long moment de suspense et de suspicion, la Commission Electorale Nationale Indépendant (CENI) a finalement fixé les règles du jeu en ce qui concerne les futures échéances électorales. Ainsi, les Congolais savent qu’ils ont un rendez-vous avec l’histoire le 27 novembre 2016. Ce jour-là, ils seront appelés à voter le successeur de Joseph Kabila. Mais dans le camp présidentiel, l’équation de l’alternance continue de se poser avec acuité. Qui succédera à Joseph Kabila, l’actuel président de la République Démocratique du Congo ?
Malin est celui qui pourra dire avec exactitude le nom de la personne qui occupera le Palais de la Nation le 20 décembre 2016, date de la prestation de serment du futur président de la RDC.
Des probables candidats à la présidentielle de novembre 2016 sont connus. Tout comme les noms des candidats considérés comme des outsiders. Mais jusque-là, personne ne semble faire l’unanimité. Tout porte à croire que le successeur de Joseph Kabila devrait provenir de son propre camp politique dans la mesure où la Majorité au pouvoir – qui dirige le pays depuis 2006 – reste une grosse machine électorale. Certains analystes soutiennent la thèse selon laquelle le candidat de la MP qui serait désigné par Joseph Kabila dispose de fortes chances pour remporter les joutes électorales en novembre 2016. Seulement, ils sont nombreux du côté de la Majorité présidentielle à lorgner vers le Palais de la Nation. Parmi eux, Matata Ponyo (l’actuel premier ministre), Aubin Minaku (le président de l’Assemblée nationale et secrétaire exécutif de la Majorité présidentielle), Evariste Boshab (vice-premier ministre et ministre de l’intérieur), même si son non n’est pas vraiment cité. Jusque-là Gouverneur de la province du Katanga pour le compte du Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), dont il assume encore des fonctions du président de l’Interfédérale/Katanga, Moïse Katumbi, presqu’en rupture de ban avec Joseph Kabila, son mentor, ne cache plus ses intentions de briguer la magistrature suprême en 2016.
Pourquoi pas la Première dame ?