En marge de la journée de lutte contre le sida, commémorée le 1 décembre de chaque année, la Bralima SARL, soucieuse de la santé de ses travailleurs et de leurs familles, en a profité pour les sensibiliser aux risques qu’ils s’exposeraient face à cette maladie en cas d’imprudence. Elle en a aussi profité pour exhorter ses travailleurs à observer scrupuleusement les consignes de sécurité au travail, résumés par 12 pictogrammes, afin de promouvoir leur intégrité physique et leur vie. Bralima fait ainsi preuve de leadership dans la promotion de la lutte contre le sida sur le lieu du travail. Elle fait aussi preuve de leadership dans la promotion de la sécurité au travail. Elle est exemplaire.
Pour preuve, la société brassicole a organisé le mardi 1 décembre 2015 une manifestation de sensibilisation sur la santé et la sécurité à l’endroit des travailleurs et de leurs familles. La Bralima, par la bouche de son Directeur général, les a sensibilisés aux dangers du sida. René KRUIJT a reconnu qu’en matière de lutte contre le sida, son entreprise a accompli beaucoup de progrès mais reconnait tout de suite que du chemin reste encore à parcourir. Car l’ambition de sa société est qu’aucun cas de sida ne soit dépisté. La politique de Bralima a-t-il dit vise zéro cas, zéro discrimination et zéro décès. Hélas l’objectif de zéro contamination bien que proche n’est pas encore été atteint. Et pour cause, les derniers statistiques font état de 3 nouveaux cas. Le plus choquant c’est que les personnes contaminées sont jeunes (entre 20 et 25 ans) a dit le Dr Kitenge. Selon lui, la faute revient à la mauvaise circulation de l’information entre parents et enfants sur les modes de préventions. Les parents ont l’information et savent se protéger mais ne la diffusent pas à leurs enfants pour des raisons culturelles notamment. La Bralima recommande à ses travailleurs qui sont parents de s’approprier l’éducation de leurs enfants en leur prodiguant des conseils utiles. La Bralima, qui encourage le dépistage de ses travailleurs, a mit aussi l’accent sur la prévention. Bien entendu sans délaisser les personnes contaminées qui sont prises en charge par elle. Mais la clé de sa politique anti-sida repose sur la sensibilisation pour répondre à l’objectif de zéro contamination. Le docteur Kitenge s’est fait un plaisir de rappeler que la protection repose sur l’abstinence (A), la bonne fidélité (B), l’usage du condom (C) et le dépistage (D). Résumé par la formule ABCD. Ceci concerne la transmission par voie sexuelle. Mais pour éviter la transmission par voie sanguine, le docteur Kitenge a exhorté l’assistance à éviter de partager les objets de toilettes ou médicaux qui peuvent blesser. Il a recommandé aussi la fréquentation des Centres de santé approuvés par Bralima car le sang y transfusé en cas de besoin, est qualifié (sans danger). De la santé à la sécurité il n’y a qu’un pas. Pour la sécurité de leurs travailleurs et leurs dépendants, les autorités de Bralima les ont encouragés à boire responsable suivant les recommandations de la « campagne boire ou conduire » lancée par la Bralima il y a quelques mois. Voulant faire d’une pierre deux coups, Bralima a insisté aussi sur la sécurité au travail. En 2014, elle a enregistré 552 incidents et accidents. Six morts ont été déplorés. Heineken dont elle est la filiale, a estimé que ce chiffre est très élevé. La Bralima a décidé de réagir avec la campagne « safety first » pour rendre le travail plus sûr. Elle a donc sensibilisé ses travailleurs aux 12 pictogrammes de sécurité pour prévenir les accidents à tous les échelons. Le travail dans une brasserie comporte des risques que Bralima s’engage à identifier pour prévenir les accidents. Devant des centaines d’employés, Bralima a fait la promotion de la santé et de la sécurité. Son rendement ne peut s’en trouver que meilleur car le premier facteur de la productivité c’est l’homme. Ce dernier pour qu’il donne son plein rendement doit être à la fois bien formé et en bonne santé. Bralima l’a compris et a fait de l’homme le centre des actions.