En rapport avec l’évolution de la situation politique en RD. Congo l’UDPS rend public que la déclaration dont la teneur suit:
I. LA PROLONGATION DU MANDAT DE LA MONUSCO
L’UDPS fait siens les arguments développés par Mr Martin KOBLER pour solliciter le maintien de la MONUSCO en RD. Congo ainsi que le retrait progressif de ses troupes.
L’UDPS rappelle que dans sa feuille de route pour la sortie de crise en RD. Congo, son Excellence Dr Etienne TSHISEKEDI wa MULUMBA Président de l’UDPS, a non seulement plaidé pour le maintien de la MONUSCO mais a aussi suggéré que celle-ci soit dotée d’une autre mission en rapport avec les élections futures.
En conséquence, l’UDPS demande au Conseil de Sécurité de l’ONU :
1) Le maintien de la MONUSCU en RD. Congo ;
2) Confier à la MONUSCO la mission de soutien des élections futures conformément à la Feuille de route de son Président.
II. HARCÈLEMENT DE LA PRESSE
L’UDPS condamne la confiscation des médias publics ainsi que le harcèlement des médias privés.
L’UDPS exige le rétablissement du signal sans conditions de :
RLTV, RTCE, CKTV, Canal Futur et toutes les radios communautaires fermées injustement par le régime
III. DES VIOLATIONS RÉPÉTÉES DES DROITS DE L’HOMME EN RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO
L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social, «UDPS» en sigle, n’a cessé de dénoncer les violations des droits de l’homme en République Démocratique du Congo, pendant que les responsable au pouvoir distraient l’opinion tant nationale qu’internationale avec les prétendus «complots contre la sécurité de l’Etat».
L’UDPS prend acte de la libération des membres de deux organismes africains s’occupant de défense des droits de l’homme «Y EN A MARRE ET BALAI CITOYEN» du Sénégal et du Burkina-Faso. Cependant, cet incident permet de mettre au grand jour les grandes violations systématiques des droits de l’homme.
L’UDPS déplore à cet effet l’arrestation et l’incarcération des Congolais sans respect de procédure de détention. C’est le cas du Bâtonnier Jean-Claude MUYAMBO et de Christopher NGOY MUTAMBA de la Société Civile ainsi que des leaders politiques DIOMI NDONGALA, Jean Bertrand EWANGA.
Nous ne pouvons passer sous silence des membres de l’UDPS, NGANDU LUMU FILBERT détenu à la DEMIAP depuis plus de 5 mois, Bruno TSHIBANGU, Vice-Président Fédéral de l’UDPS/Lubumbashi, Bruno KABANGU TSHIZUBU «KABATSHI, Vice-Président Fédéral de l’UDPS/Mbuji-Mayi. Ce dernier, arrêté le 03 janvier 2013 après avoir assisté à une émission d’une Radio catholique de Mbuji-Mayi, sera transféré le même soir à Kinshasa.
Détenu pendant 5 mois au CPRK (ex prison Makala) et renvoyé encore à Mbuji-Mayi vers 03 heures du matin où il a été jugé et condamné à 12 mois de servitude pénale principale.
Non content de cette condamnation, le Ministère Public interjeta appel et au niveau d’appel, le prévenu KABANGU TSHIZUBU verra sa peine doublée.
Depuis lors, ses Avocats introduisent une requête de mise en liberté provisoire auprès de la Cour Suprême de Justice, la cause a été instruite, plaidée et prise en délibéré depuis le 17 novembre 2014. La Cour Suprême de Justice ne se prononce toujours pas.
Des cas semblables sont légion et l’UDPS demande aux Combattants et aux autres sympathisants de se mettre débout pour attirer l’attention de l’opinion publique sur cet acharnement et ce harcèlement judiciaire contre les leaders de l’opposition et les activistes des droits de l’homme.
Devant l’ampleur du mal et du danger contre la démocratie, l’UDPS lance un appel à la solidarité et à la manifestation pacifique pour aider la justice congolaise et notamment la Cour Suprême de Justice à exercer pleinement son indépendance face aux pressions de l’Exécutif.
Sur instruction du chef du parti, le Secrétaire Général se rendra personnellement à Mbuji-Mayi pour consoler Mr Bruno KABANGU TSHIZUBU KABATSHI.
En nous référant à tous ces dossiers, nous devons tous mettre fin à l’acharnement judiciaire sur les citoyens.
Fait à Kinshasa,
le 23 mars 2015
Bruno MAVUNGU PUATI
Secrétaire Général