Force doit revenir à la justice. Cela fera-t-il jurisprudence sur lequel pourrait se fonder également tout R-dCongolais victime d’une spoliation de son terrain ? Tout porte à le croire. Jamais deux sans trois, dit un adage.
Les officiers des FARDC et de la PNC qui ont construit des maisons, peu importe la dimension, sur le site de la REGIDESO jouxtant l’Université de Kinshasa devraient être déguerpis dans les prochains jours. L’Administrateur-Délégué de la REGIDESO, Jacques Mukalay , s’es t , en effet, déclaré heureux, rapporte une dépêche d’ACP, Agence congolaise de presse, de savoir que des ordres y afférents sont attendus dans un proche avenir. L’AD de la REGIDESO accompagné de son PCA a.i., Masika Yalala, ont eu, la semaine passée, un entretien avec le Vice-Premier ministre et ministre de la Défense nationale, Alexandre Luba Ntambo et le ministre des Affaires foncières, Robert Mbwinga. Au sortir de cet entretien, M. Jacques Mukalay a indiqué, poursuit la dépêche d’ACP, que « le déguerpissement a été proposé comme solution incontournable ne pouvant souffrir d’une quelconque exception » afin d’une part, de permettre à la REGIDESO de rentrer dans ses droits, et d’autre part, à l’UNIKIN de reprendre ses concessions.
Voilà une décision qui devrait faire jurisprudence. Il va sans dire que Luba Ntambo et Robert Mbuinga devront étendre leur sentence sur tous les sites, notamment ceux officiellement reconnus par les Titres fonciers comme propriétés des R-congolais lambda, mais illégalement occupés par les galonnés des forces armées et de la police.