Décédé dimanche 14 décembre dernier en Afrique du Sud, le gouverneur de l’Equateur, Louis Alphonse Koyagialo, sera inhumé ce lundi 22 décembre à Kinshasa au cimetière Nécropole de la N’sele. Sa dépouille mortelle est exposée depuis la veille au Palais du peuple, siège du Parlement congolais. Parmi les personnalités qui s’y sont rendues, le député de la Majorité, Henri Thomas Lokondo, pour qui Koyagialo était « un grand homme d’Etat ».
« Nous pouvons dire beaucoup de choses sur Koyagialo mais en résumé je dirai seulement que le gouverneur Koyagialo qui vient de nous quitter est un grand homme d’Etat, un agent de développement, un grand commis de l’Etat qui a fait ses preuves dans la territoriale, qui a un sens élevé du bien public », a déclaré cet élu, originaire de l’Equateur comme le défunt gouverneur.
Henri Thomas Lokondo a confié avoir côtoyé Louis Koyagialo qui était pour lui « un confident ».
Le député décrit l’ancien gouverneur du Katanga comme « un homme posé et calme » qui avait « comme seul souci pour la province de l’Equateur, son développement intégral ».
Henri Thomas Lokondo dit considérer comme une « malédiction » pour l’Equateur la mort du gouverneur Koyagialo qui, élu à la tête de cette province en juin 2013, en a été éloigné le plus souvent à cause des ennuis de santé.
« Moi je considère qu’avec la mort de Koyagialo, c’est comme s’il y a une malédiction qui s’est abattue sur la province parce que perdre un homme en qui toute la province avait fondé son espoir c’est une hécatombe », a-t-il fait savoir.
Le gouverneur de l’Equateur, Louis Alphonse Koyagialo, est décédé dimanche 14 décembre en Afrique du Sud où il suivait des soins depuis plusieurs mois.
Avec son décès, le gouvernement provincial de l’Equateur est réputé démissionnaire, conformément à la constitution de la République. Et d’après l’article 160 de la loi électorale, le vice-gouverneur expédie les affaires courantes. Un nouveau scrutin doit être organisé dans les trente jours par la Commission électorale nationale indépendante (Ceni).
Si ce scrutin est organisé, ça sera la quatrième fois que les députés provinciaux vont élire un nouveau gouverneur de l’Equateur depuis 2006.