Sénateurs et députés de l’Opposition Parlementaire sont attendus ce matin à partir de 9 heures dans la salle des Spectacles du Palais du Peuple. Ils devraient se retrouver dans une sorte de « Conclave » pour débattre des options communes à lever par rapport au Projet de loi électorale déposé à l’Assemblée Nationale par le Gouvernement et au dossier de la désignation du Porte-parole de l’Opposition, en souffrance depuis la mandature de 2006 à 2011.
Selon Jean-Claude Vuemba, qui a contacté la rédaction du journal Le Phare au nom de ses pairs, l’Opposition Parlement continue de redouter un coup fourré de la Majorité Présidentielle à travers un Projet de loi électorale dont les nouvelles dispositions ne sont pas suffisamment claires. Il a relevé que les nouveaux articles proposés à la discussion ne sont pas associés aux anciens textes, ce qui risque de fausser le débat. Logiquement, le gouvernement aurait dû rappeler les anciennes dispositions de la loi électorale pour chaque article à amender ou à supprimer.
L’élu de Kasangulu a également trouvé suspect que l’on puisse soulever la question du recensement de la population en 2015, alors qu’il n’y a pas de nouvel enrôlement. Etant donné que le corps électoral reste celui de 2011, en dehors des morts, le recensement administratif à confier à l’ONIP (Office National d’Identification de la Population) n’a aucun lien avec les élections présidentielle, législatives, urbaines, municipales et locales devant se tenir entre 2015 et 2016.
En ce qui concerne la désignation du Porte-parole de l’Opposition, l’Opposition Parlementaire est, cette fois, déterminée à aller droit au but, en fixant les modalités ah doc. Il va s’agir soit de dégager un consensus autour d’un candidat de compromis, soit de passer carrément par les urnes. Il ne sera plus question, selon Jean-Claude Vuemba, d’attendre un arbitrage du président du Sénat, Léon Kengo, ou du président de l’Assemblée Nationale, Aubin Minaku, tous deux membres d’une même famille politique, à savoir la Majorité Présidentielle.
Kimp