Les forces politiques et sociales confirment le sit-in du lundi 20 octobre devant l’Ambassade des USA pour revendiquer un dialogue inclusif. C’est le secrétaire général de l’UDPS, Bruno Mavungu qui l’a fait savoir au nom de cette plate-forme dans une conférence de presse, hier mardi 14 octobre, devant les chevaliers de la plume et du micro.
Le sit-in commencera à 9 heures pour connaître son épilogue à 15 heures. Et, aura comme lieu de rassemblement l’avenue des aviateurs en face de l’Ambassade des Etats-Unis jusqu’à l’entrée du siège de la MONUSCO en passant par l’Ambassade de la chine. Hormis la convocation du dialogue inclusif comme le demande l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba, les opposants à travers cette activité réclament la libération sans condition de tous les détenus politiques et d’opinion, notamment, Jean Bertrand Ewanga, Eugène Diomi Ndongola, Mike Mukebayi et Bruno Kabatshi, président fédéral de l’UDPS-Kasaï-Oriental, lit-on dans la communication des opposants. Toujours dans le même ordre d’idée, les opposants soutiennent la position de l’église catholique représentée par la CENCO, qui s’oppose à la révision Constitutionnelle afin de maintenir Kabila au pouvoir au delà de 2016. Mavungu a fait remarquer que les forces politiques et sociales ont adressé une pétition au président Américain, Barcak Obama, aux membres permanents du Conseil de sécurité des nations-Unies ainsi qu’à Ban-Ki-Moon, pour solliciter des mesures d’isolement à l’endroit de Joseph Kabila. Et aussi sa mise en accusation devant la Cour Pénal Internationale pour violation répétée de droits-humains et crimes contre l’humanité commis lors des élections du 28 novembre 2011.
Toujours dans leurs déclarations, les opposants félicitent les positions des diplomatiques accréditées à Kinshasa dont l’Union Européenne ainsi que le département d’Etat Américain qui exigent à Kinshasa, la tenue d’un dialogue selon la résolution 2098 du conseil de sécurité des Nations-Unies et leurs oppositions à la révision de la Constitution. Les opposants tiennent à ce dialogue à cause de la dérive totalitaire qu’a attend le pays par manque d’un leadership fort au sommet de l’Etat. Le détournement des fonds destinés à l’opposition est une preuve. En plus, depuis plusieurs mois, le pays est gouverné par une équipe d’individus qui expédie les affaires courantes et qui ne peuvent plus engager la nation.
De g à dr. Bruno Mavungu, Vital Kamerhe, Franck Diongo et Jean-Lucien Bussa. Ph. Dr. Tiers.
yves buya