Le dernier séjour du Chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange à Beni, et, les signaux forts qu’il y a laissés, commencent déjà à porter des fruits.
En guise de rappel, dans son adresse d’environ une heure devant un public estimé à 250 personnes en la Grande Salle de l’Hôtel Beni, Joseph Kabila avait révélé qu’un plan d’action était éjà élaboré pour mettre un terme aux cruautés de l’ADF-Nalu, dans cette partie du pays.
Outre le fait qu’aucune négociation ne devait se faire avec ces insurgés, il allait être procédé à un chambardement local des FARDC et des services de sécurité. Tout cela, avec comme objectif d’exterminer cette vermine que sont les ADF-Nalu.
200 suspects déjà arrêtés
Joseph Kabila est loin d’avoir prêché dans le désert. Loin delà. En effet, quelques jours à peine après son départ de Beni, son message fort commence déjà à porter des fruits.
Pour preuve, quelques semaines après les massacres qui ont fait une centaine de morts, Charles Bambara, Directeur de l’information à la Monusco, a annoncé hier que é La Police de la Monusco a mis en place conjointement avec la Police nationale congolaise, une stratégie opérationnelle de lutte contre l’insécurité à Beni qui a permis l’arrestation de 200 suspects dont des membres du groupe armé ADF ».
Ainsi qu’on le réalise, ces arrestations massives constituent un signal fort qui va convaincre la population locale que Kabila ne leur a pas vendu du vent et que le moment est venu où il faut tordre le cou à l’insécurité dans cette partie de la République.
Il ne peut d’ailleurs pas en être autrement car la complicité se porte à merveille entre les FARDC et la Monusco. Pour preuve, dans un communiqué de presse rendu public le vendredi 31 octobre dernier, le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Martin Kobler, avait positivement répondu à la demande du Président Kabila, de renforcer la présence des troupes de la Monusco dans le territoire de Beni et dans les environs.
LP