Les enjeux de la libre circulation en Afrique centrale au coeur d’une conférence débats au cercle de Kinshasa

Vendredi 27 février 2015 - 13:07

La salle de réunions du Cercle de Kinshasa dans la commune de la Gombe a servi de cadre à l’organisation mercredi d’Une conférence- débats sur le thème : “ La société civile et les enjeux de la libre circulation en Afrique centrale “. Les échanges ont été organisés par le Réseau des plates formes des ONG de l’Afrique centrale, en sigle REPONGAC, qui est un partenaire des institutions de développement et des organisations de la société civile dans l’espace CEEAC (Communauté économiques des Etats de l’Afrique centrale).

A l’ouverture de la conférence-débats, M. Robert Mabala Kasongo, coordonnateur régional du REPONGAC, a fixé le cadre en soulignant que l’objectif poursuivi est de réfléchir sur l’un des obstacles qui freinent le développement dans la région de l’Afrique centrale à savoir la libre circulation des personnes et des biens “ et le rôle que peut jouer la société civile dans la résolution de ce problème. Pour le coordonnateur du REPONGAC, les pays de l’Afrique centrale sont appelés à bâtir une Afrique centrale prospère où règnent la paix, la concorde et la prospérité.

Il a souligné qu’en créant les communautés économiques régionales, les objectifs poursuivis par l’Union Africaine étaient notamment d’établir une union de plus en plus étroite entre nos pays “, promouvoir des marchés régionaux par l’élimination des entraves aux marchés communs intra ou inter communautaires, créer un véritable marché commun.

Pour le Réseau des plates formes des ONG de l’Afrique centrale, un signal Tort dans le domaine de la libre circulation des personnes et des biens dans la région de l’Afrique centrale devrait être donné par la CEEAC afin de démontrer que les pays de l’Afrique centrale sont déterminés à donner un souffle nouveau à leur développement. Pour ce faire, Robert Mabala a salué le soutien de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement de la CEEAC qui ont fait de”la paix à l’intérieur de nos E’rats et la paix à nos frontières les vecteurs inducteurs, sinon la condition sine qua non d’un développement durable au sein de notre communauté “. A en croire le coordonnateur du REPONGAC, celui ci s’engage à mobiliser ses plates formes nationales membres ainsi que ses partenaires de la société civile à collaborer dans la sensibilisation des populations afin de faire bouger les choses dans le sens de la libre circulation dans la région de l’Afrique centrale. Quatre exposés ont été faits, à cette occasion, afin de permettre aux participants à mieux pénétrer le thème du jour. Ainsi donc, M. Philippe Talla, chargé des programmes du REPONGAC a planché sur” Le REPONGAC missions et plan d’action en Afrique centrale “. Il a indiqué en substance a vu le jour en 2008 à Brazzaville, en République u Congo. L’un de ses objectifs principaux est de restructurer l’espace associatif en Afrique centrale et de doter la société civile de canaux d’expression privilégiés auprès ses institutions régionales. L’une des activités phare du REPONGAC pour restructurer la société civile est d’instaurer et de pérenniser un “ Forum de la société civile d’Afrique centrale ».

D’autres interventions ont porté sur la “ Présentation d’un rapport de 2013 mandaté par le REPONGAC- constats et retour de terrain “ par le Dr Evariste lbongya Y’Elirna, expert en négociations commerciales
Les défis de mise en place d’un espace régional de libre circulation des personnes tel que souhaité par l’UA “ par Me Jean Mbuyu, avocat à la cour et directeur de cabinet Mbuya et associés, expert en intégration régionale en Afrique centrale Perspectives et solutions concrètes en matières de décloisonnement et d ‘intégration économique” par M Marie Lukoji, chef de bureau en charge de l‘intégration économique au n stère des Affaires étrangères et de la coopération régionale. Pour revenir à l’exposé Me Jean Mbuyu, il sied de signaler que pour lui ce ne sont pas les lois qui manquent pour réaliser l’intégration les peuples mais plutôt la volonté réelle de se donner les moyens d’avancer dans ce domaine. Il a retenu aussi que la société civile a un rôle important à jouer dans le secteur. Me Mbuyu a appelé les uns et les autres à quitter l’inertie et à voir l’Afrique autrement. Car, a-t-il martelé, il y a plus d’intérêt à se mettre ensemble qu’à se faire la guerre “.
Par CIKO

 

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