Le film « La voix des statuettes » inaugure le festival Vision documentaire

Mercredi 11 novembre 2015 - 10:51

Rencontres professionnelles et projections constituent l’ancrage de cette 2ème édition qui promeut les films réalisés en Afrique centrale.

 

Le festival «Vision documentaire » s’est ouvert hier mardi 10 novembre à la Grande halle de l’Institut français de Kinshasa avec, au menu, le film « La voix des statuettes ». Réalisé par Pascale Touloulou de la République du Congo, ce film est une expérience que la réalisatrice a vécue avec trois statuettes d’origines Teke, Kongo et Bembe. Elle les a empruntées aux musées de la Lekumu, la Buenza, et de la région du Pool. Tout au long de son voyage, Pascale Touloulou posait des questions aux passagers qu’elle rencontrait sur e chemin concernant ces masques qui « semblaient lui parler de quelque chose ». A 14h30’, le programme a prévu des rencontres professionnelles sur les thèmes «Les festivals de cinéma et le documentaire en Afrique centrale. Exemples du Gabon, du Congo, de la Centrafrique, la République démocratique du Congo, le Tchad», Ces rencontres se sont déroulées dans la salle polyvalente de l’Institut français en présence de Pascale Serra-Nga de la République Centrafricaine et Pascale Touloulou du Congo Brazzaville.

 

Le lundi 9 novembre 2015, soit la veille de cette deuxième édition du festival Vision documentaire, son directeur, Tshopper K., avait animé une conférence de presse à la Halle de la Gombe, annonçant cet événement.

 

Devant l’attaché audiovisuel de l’ambassade de France, Antoine Yvernau, et des cinéastes, le directeur du festival Vision documentaire a rappelé le succès que ce festival a connu lors de la première édition. C’est le cas de la création du réseau des cinéastes d’Afrique centrale avec comme objectif, promouvoir les films réalisés dans cette sous-région.

 

Tshopper a annoncé que les années prochaines, le festival sera délocalisé vers les autres pays de l’Afrique centrale tels que le Gabon, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo Brazzaville.

 

CE MERCREDI : DES RENCONTRES PROFESSIONNELLES

 

L’orateur a présenté le programme itinérant de son Festival qui va lier rencontres professionnelles et projections. C’est le cas de, rencontres professionnelles prévues ce mercredi 11 novembre au Bureau Bimpa production, situé à Limete.

 

Ces rencontres qui vont porter sur les «Problématiques documentaires de l’Afrique centrale» seront animées par le réseau Redoac. Demain jeudi 12 novembre 2015, de 9h30 à 11h30, le programme prévoit, dans la salle polyvalente de l’Institut français, la présentation de la nouvelle collection « Kin Réalités » dans laquelle trois cinéastes, à savoir Tshopper K., Clarisse Muvuba et Didas, acceptent de travailler ensemble pour décrire les réalités proprement kinoises. De 14h30 à 17h30, il est prévu à l’Institut national des arts (INA) des échanges avec étudiants et professeurs sur le cinéma. Après quoi suivra le film « Faire le deuil » du réalisateur tchadien Kader Allamine. Ce film sera suivi d’un autre, « Bêafrika » de la cinéaste centrafricaine Pascale Serra-Nga. Les tous dans la salle polyvalente de l’Institut français.

 

Le vendredi 13 novembre à la Halle de la Gombe, il est prévu des échanges et visionnage de nouveaux projets documentaires en RDC avec les cinéastes Pascale Serra-Nga de la Centrafrique et Kader du Tchad. De 14h30 à 18 heures, les rencontres étudiants et jeunes professionnels sont prévues à la Halle de la Gombe ou à l’INA. Dans la salle polyvalente de l’Institut français va abriter, dans la soirée,’ la projection du film « Le club des silencieux » avec Yveline Nathalie Pontalier du Gabon.

 

Le samedi 14 novembre, de 9h 30 à 14 heures, le réseau de documentalistes de l’Afrique centrale (Redoac) va révéler ses stratégies et son plan de travail pour fin 2015 et l’année 2016. Le Festival va fermer ses portes avec le film « Maman colonelle » du réalisateur Dieudo Hamadi de la RDC.

 

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