Lambert Mende exhorte les partis politiques à jouer leur véritable rôle dans un Etat de droit

Lundi 3 novembre 2014 - 11:41

Le ministre des médias chargé des relations avec le Parlement et de l’initiation à la nouvelle citoyenneté, Lambert Mende Omalanga, exhorte les partis politiques à jouer leur rôle véritable dans un Etat de droit, en servant de cadre où les partisans viennent apprendre la culture démocratique et le civisme.

Lambert Mende, qui intervenait samedi, en sa qualité d’initiateur du parti «Convention des Congolais unis» (CCU), dans les ateliers organisés en marge des manifestations jubilaires du Parti lumumbiste unifié (PALU), a indiqué que ceux-ci sont également appelés à identifier les besoins et les préoccupations de la base en vue d’y trouver des solutions.

Cependant, sur terrain, il a déploré la multiplicité en RDC des «partis d’antichambre et de mallette» évoluant sans idéologie, en lieu et place des vraies formations politiques basées sur l’idéologie et l’engagement politique capables de favoriser l’émergence d’une société véritablement démocratique.

Son point de vue a été partagé par le Sénateur Léonard She Okitundu et le député national Valentin Kangulumba qui ont dénoncé dans le chef de ces partis, la prostitution politique, la recherche effrénée du matériel, l’ignorance des objectifs à atteindre et des vices qui ternissent la vitrine politique de la RDC.

De la constitution

Dans la matinée, le secrétaire permanent et porte-parole du PALU, Willy Makiashi, parlant de l’Etat et de la nation, a rappelé les 5 éléments constitutifs d’un Etat que sont la population, le territoire, le pouvoir, les relations avec les voisins et la Constitution.

Il a fustigé au sujet de la Constitution, le fait que nombreux textes constitutionnels en RDC ont été imposés, se référant aux politologues qui prônent une Constitution qui réponde aux aspirations du peuple.

S’agissant toujours de la Constitution, le député Christophe Lutundula Apala qui a parlé des régimes politiques a fait l’inventaire de différents types de régime que la RDC a connus (parlementaire, semi-présidentiel et présidentiel) de l’indépendance à nos jours.

Il a réaffirmé que l’actuelle Constitution du 18 février 2006 a bel et bien été conçue et rédigée par les Congolais. Toutefois, a-t-il reconnu, en cas de germe de conflit, «l’on doit se retrouver pour échanger». C’est ce qu’a reconnu le Pr Tshibangu Kalala, dont l’exposé « la formation de l’Etat » a permis de comprendre que ce sont des étrangers qui ont conçu le Congo à l’étranger avant de venir matérialiser leur rêve en Afrique centrale. «Aux Congolais, donc de s’assumer», a-t-il lâché.

Auparavant, M. Adolphe Muzito, haut cadre du parti, a donné les orientations des travaux en ateliers qui se tiendront jusqu’en fin décembre prochain. Il a soutenu qu’à travers ces échanges, le PALU, son parti, veut aller loin avec les Congolais en réfléchissant sur les attributs de la souveraineté de l’Etat que sont notamment la défense, la diplomatie et la monnaie.

Un débat enrichissant a clôturé la première journée sous la modération du Pr Jean-Claude Mashini. Le permanent Willy Makiashi a donné le coup d’envoi de ces travaux vendredi au salon Congo du Grand Hôtel de Kinshasa, rappelle-t-on. ACP/Mat/JGD

 

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