La RDC présente à Nairobi à la conférence continentale sur le changement climatique

La RDC prend part à la conférence continentale sur le changement climatique d’AfricaInterac prévue du 10 au 12 mars 2015 à Nairobi, au Kenya. Selon Bienvenu Ngoyi, acteur de la société civile environnementale de la RDC, cette conférence réunira les parties prenantes clés dans l’adaptation au changement climatique. Elles vont échanger des vues et forger un cadre de perspective et de collaboration au sein et entre les régions en Afrique afin d’améliorer des décisions politiques pour l’adaptation aux changements climatiques en Afrique.
Il s’agit notamment des représentants des acteurs de la recherche et du développement des différentes plates-formes sous régionales de AfricaInteract, ceux des organisations paysannes, des décideurs, des partenaires au développement, la société civile et d’autres acteurs non étatiques dans l’agriculture, la santé et les secteurs urbains.
Environ 250 participants ciblés vont notamment se partager des informations et des connaissances précieuses sur l’adaptation au changement climatique et améliorer la compréhension de la politique de CSA factuelle et la conception du programme. Les scientifiques qui assisteront à la 3ème conférence scientifique mondiale sur l’agriculture face au climat, prévue du 16 au 18 mars 2015, à Montpellier, en France, seront mieux informés de la perspective africaine pour l’agriculture intelligente climatique.
Cette conférence est organisée par Forum pour la recherche agricole en Afrique (FARA), avec l’appui financier du Centre de recherche pour le développement international (CRDI). Ce, dans le cadre notamment du projet AfricaInterac, mis en œuvre pour promouvoir le dialogue efficace et la prise de décision afin d’aider les populations vulnérables en Afrique à s’adapter aux impacts du changement climatique.
Le climat, rappellent les organisateurs, est en train de se métamorphoser et d’avoir des effets négatifs importants sur l’agriculture, les systèmes alimentaires et l’environnement. Il y a, à cet effet, beaucoup d’incertitude concernant le rythme et l’ampleur du changement et de ses impacts sur les différentes sous-régions, les secteurs, les nations et les communautés.
Rachidi MABANDU