Le gouvernement de la République du Congo (RDC) a annoncé vendredi l’application de « l’option militaire contre les FDLR n’ayant pas encore déposé volontairement les armes » au 2 janvier 2015 à minuit.
« Le processus de désarmement volontaire des FDLR n’a pas produit des effets escomptés au terme de l’échéance du 2 janvier 2015 qui leur a été fixé. Face aux combattants FDLR n’ayant pas encore déposé volontairement les armes, l’option militaire est devenue inévitable », a affirmé le ministre de la Justice et Garde des sceaux, Alexis Tambwe Mwamba.
Signlant que « toutes les dispositions opérationnelles requises ont été prises et seront prises à cet effet », il a déploré qu’ « .en dépit de toutes les exhortations et incitations diverses, le processus de désarmement volontaire des FDLR n’a pas produit les résultats escomptés ».
Ceux qui ont désarmé représentent 26 % de 1 300 combattants FDLR
Dans un communiqué lu à la télévision nationale (RTNC), Alexis Tambwe Mwamba a révélé que « le nombre de ceux qui ont désarmé représente que 26 % de l’effectif total de combattants FDLR présents en RDC évalués à 1300 en octobre 2012 par l’équipe militaire d’évaluation organe mis sur pied à cet effet par le sommet de Chef d’Etats et de Gouvernement de la CIRGL et composé des experts militaires de cette organisation régionale ».
Il a indiqué qu’« à la date buttoir du vendredi 2 janvier 2015, la reddition des combattants FDLR ne s’est déroulée qu’en trois vagues de la manière suivante:
- 20 mai 2014: 104 combattants à Kataku dans la province du Nord-Kivu, avec 104 armes déposées dont 12 armes collectives ;
- 9 juin 2014 : 83 combattants à Kigogo dans la province du Sud Kivu avec 83 armes déposées dont 8 collectives ;
- 28 décembre 2014: 84 combattants à Buleusa dans le Nord Kivu et 67 à Burinyi au Sud Kivu avec respectivement 37 et 30 armes déposées dont globalement 11 armes collectives soit un total de 337 combattants avec 254 armes déposées ».