Face aux antivaleurs qui caractérisent la gouvernance publique en RD Congo, la Participation Populaire Kinoise (PPK) multiplie ses initiatives à l’encontre des dirigeants véreux. Après sa lettre sollicitant au président de la République un audit de la gestion des gouverneurs de provinces, la PPK revient encore sur scène pour exiger cette fois-ci un audit des entreprises publiques placées actuellement sous la gestion des mandataires intérimaires.
A en croire cette correspondance signée par l’Apôtre Thierry Bongo, Coordonnateur national de cette structure proche de l’opposition, la plupart de mandataires publics se sont lancés depuis des lustres dans des affaires privées qu’ils financeraient avec les ressources des entreprises de l’Etat sous leur gestion. Conséquence, les personnels accumulent plusieurs mois d’arriérés de salaires.
« Le Chef de l’Etat qui a fait de l’année 2015, à travers son dernier message devant le Congrès, année pour le bien-être de tous les congolais et qui probablement étudie avec sérénité notre première demande d’audit des gouverneurs de provinces dont la suite est attendue jusqu’à ce jour par le peuple, peut avoir un regard attentif sur la seconde, en vue de sanctionner, après audit sollicité, les mandataires véreux qui continuent, avec des fonds dilapidés, à construire des maisons et villas, tant à Kinshasa que dans leurs milieux d’origine, à l’arrière-pays », écrit l’Apôtre Thierry Bongo.
Adressée au Président de la République, la correspondance de la PPK avait plusieurs ampliateurs entre autres les présidents de deux chambres du parlement, le Premier ministre, les ministres du Portefeuille et de la Justice, le président du conseil supérieur du Portefeuille, le premier président de la Cour suprême de justice, le procureur général de la République, etc.
Rex Yakorum