Les familles habitant Kinshasa-Ouest ne ménagent aucun effort pour accéder aux services funéraires de qualité supérieure qu’offre ETEC, Entre terre et ciel. En inaugurant une nouvelle agence à Kintambo, après celles de Gombe et Limete, l’Asbl est plus que jamais déterminée à se rapprocher des populations. Une façon pour l’association d’aider les familles à comprendre son message, à savoir moderniser les métiers du funéraire souvent mal compris en République démocratique du Congo.
La cérémonie inaugurale d l’agence ETEC Kintambo organisée sous le patronage du bourgmestre de cette commune a été placée’ sous le signe de d’encouragement à l’entreprenariat de proximité. Présent à cette manifestation, le bourgmestre a salué l’initiative de l’ETEC qui vient d’honorer sa commune, considérée comme la première de la ville de Kinshasa. Il a, en bon père de famille, promis d’accompagner ETEC dans sa vision.
«Notre objectif est non pas de rendre le métier funéraire populaire aujourd’hui mais plutôt de le rendre compréhensible; à travers les services à apporter l’empathie, le soulagement, etc. Nous osons croire qu’avec cette agence de Kintambo, les familles pourront nous aborder encore un peu plus, à la fois pour accéder à nos services, mais et surtout pour nous aider aussi à améliorer nos services, à travers leurs suggestions, critiques », ont déclaré Valérien Mudoy-A-N’ghwej et Eric Mukuna, tous administrateur de l’ETEC.
RESPECT AUX MORTS
L’agence de Kintambo va offrir les mêmes services que celles de Gombe et Limete. Il n’y a pas de spécificité en fonction des communes en termes de services à offrir. C’est exactement les mêmes services, catalogues qui sont proposés, à savoir la ponctualité, la qualité, le respect, l’empathie. A en croire l’administrateur chargé de décoration à l’ETEC, la stratégie est d’offrir une belle décoration à toutes les couches sociales et cela, à la portée de toutes les bourses. Les administrateurs de l‘ETEC ont balayé d’un revers de la main la conception «erronée » selon laquelle les services qu’offre cette Asbl ne sont accessibles qu’à une catégorie de personnes. Pour ces administrateurs, il s’agit là d’une « demi-vérité, parce que les familles qui hésitent de nous aborder et vont ailleurs dépensent plus dans les deuils, les boissons, les animations, le folklorique. Ce n‘est pas cela le message que nous souhaitons passer pour le respect aux morts. En plus, il y a la préoccupation pour une œuvre qui dure longtemps. Une durabilité dans la construction, une durabilité dans les services que nous proposons. Les constructions de la nécropole sont solides et je défie des ingénieurs de venir le constater d’eux-mêmes. Nous construisons des caveaux d’avance, on ne les construit pas pat; hasard, on les construit tout simplement par respect des normes de construction. Par contre, on ne peut pas aujourd’hui prétendre construire un caveau en 24 heures, sinon, on constatera des fissures, on verra qu’il n’y a pas une bonne prise du ciment, etc. Chez nous, des caveaux sont construits dans trois jours. Et ces ca veaux, indépendamment de matériaux, de délais et de services que nous offrons, amènent un certain coût, lequel fait qu‘effectivement, cela puisse constituer une barrière à l’entrée ».
MIEUX ORGANISER LES MOMENTS DOULOUREUX
Les autorités de l’ETEC ont toutefois reconnu qu’effectivement, elles ne peuvent pas « satisfaire toute la population kinoise par rapport à certains aspects fiés à la nécropole, mais soyez sûrs que nous nous efforçons à ouvrir une autre agence et apporter nos services au plus grand nombre. Mais, pour cela, nous avons besoin de familles; qu’elles n ‘hésitent pas à venir nous contacter pour discuter de telle sorte qu’ensemble, nous puissions apporter un service plus adéquat, et tout cela, dans le respect aux morts », ont-elles indiqué.
Le souci majeur de l’Asbl ETEC est d’aider les familles à mieux organiser les funérailles dignes de ce nom. C’est dans ce cadre que l’administrateur chargé des études, Eric Mukuna, a annoncé l’ouverture, « très prochainement, d’une agence ETEC à Masina. Ce qui nous permettra d’être plus proches de famille pour moderniser, développer, vulgariser les métiers de funéraire. Et cela, dans le respect de normes »,
Par Bienvenu IPAN