La Ceni a donné le ton quant à sa volonté d’appliquer scrupuleusement le calendrier global. Le dépôt de candidatures pour les provinciales débutent bel et bien ce mardi 15 avril.
La semaine dernière, une nouvelle alarmiste, relayée par plusieurs médias nationaux, a failli semer le doute et démobiliser l’opinion nationale. En cause, la prétendue impossibilité de démarrer la réception de candidatures le 15 avril suite à l’absence de la loi sur la répartition des sièges.
Très vite, cette spéculation basée sur du vent, a failli porter un cour dur à la crédibilité de la Ceni ainsi qu’à celle du calendrier global. La spéculation tendait à démontrer la quasi- impossibilité de tenir le calendrier global et par ricochet de plaider en faveur de l’annulation pure et simple ou plutôt le report des municipales et locales après 2016.
Cette thèse qui se trouve assez curieusement défendue à la fois par la communauté internationale, l’Opposition congolaise et une partie de la Majorité, notamment les membres du G7, étonne plus d’un analyste.
Elle étonne autant par l’étrange solidarité qu’elle suscite que par la vacuité de son argumentaire.
Presque tout le monde demande le report des locales, non sur la base de données concrètes imposées par le terrain, mais sur la simple base de la spéculation.
Sans vouloir attendre que la réalité du terrain révèle en son temps l’impossibilité ou non de l’application du calendrier global, les partisans du report se contentant d’un simple procès d’intention contre la centrale d’un simple procès d’intention contre la centrale électorale.
Suspect
Justement comme cela s’est déroulé avec la nouvelle alarmiste qui a fait le tour de différentes rédactions la semaine dernière. Il a fallu que la Ceni remette les pendules à l’heure pour que l’opinion comprenne qu’on a failli l’alarmer sur la base du vent.
En effet, la Ceni a démontré qu’il n’y avait légalement ni techniquement aucun obstacle au démarrage du processus électoral le 15 avril prochain. Les partisans du report ont battu en retraite, mais sans désarmer. Tout se passe comme si dans certaines officines on guette le moindre couac dans l’application du calendrier global, pour discréditer totalement ce dernier et accréditer la thèse du report.
Au lieu de se livrer à une spéculation débridée, pourquoi les partisans du report ne préfèrent pas carrément attendre la Ceni sur le terrain pour voir si réellement le calendrier global est inapplicable. Il serait logique de tirer la sonnette d’alarme au premier obstacle. Mais créer des obstacles et des difficultés dans le seul mental des partisans du report, commence à paraître au bout du compte suspect.
Puisque la communauté internationale tient tant que ça à la seule présidentielle, couplée aux législatives, pourquoi ne se prépare-t-elle pas à assurer carrément de cette étape du scrutin dans l’hypothèse des craindre qu’elle formule ?
Ce serait la meilleure façon d’aider la Rdc plutôt que s’illustrer par une spéculation dont on sent finalement que le but n’est pas d’aider le Congo, mais plutôt de lui compliquer la tâche par un manque criant de constance dans la position des uns et des autres. Que l’on sache, le calendrier global était une exigence radicale de ceux qui se mettent à l’attaquer aujourd’hui. En le réclamant hier, à quoi s’attendaient-ils concrètement ?
Par LP