Le site du Centre technique de bataillons (CTB) rebaptisé camp Lieutenant général Bahuma à Kisangani dans la province Orientale) réaménagé est aujourd’hui fin prêt pour accueillir les rebelles des FDLR et leurs dépendants.
Selon Radio Okapi, ce constat a été fait par une mission conjointe des représentants de la CIRGL, de la SADC et du bureau du Représentant spécial du Secrétaire général des Nations unies en RDC sous la conduite de l’ambassadeur sud-africain en RDC. La délégation s’est dit satisfaite à l’issue de leur visite éclair lundi 6 octobre sur le site..
Celui-ci est aménagé pour le transit des combattants des Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) qui ont volontairement déposé les armes ainsi que leurs familles.
Selon Marius Conrad, conseiller politique de l’ambassade sud-africaine en RDC, les conditions d’hébergement des FDLR sont bien réunies dans ce camp de transit:
«Nous avons l’idée que tout est en place. C’est aussi vrai qu’on n’est pas en train de construire un hôtel 5 étoiles. Mais, je crois que les facilités sont là pour accueillir les FDLR, les ex-combattants et leurs familles.» Il appartient désormais aux FDLR, a-t-il poursuivi, «de se déplacer vers ce camp de transit pour que le processus de désarmement puisse redémarrer.»
La visite de cette mission conjointe sur ce site consistait à «passer un message fort aux FDLR » pour qu’ils puissent continuer avec le processus de désarmement volontaire. Ce processus, «pour nous, c’est un objectif principal pour contribuer à la sécurité et à la stabilité dans l’Est de la RDC», a affirmé Marius Conrad.
Mille quatre cents combattants des FDLR, qui ont accepté volontairement de déposer les armes, et quatre mille deux cents de leurs dépendants sont attendus au Centre technique de bataillons (CTB), rebaptisé camp Lieutenant général Bahuma, à Kisangani. Ces personnes se trouvent depuis plusieurs décennies au Nord et du Sud-Kivu.
Mais en août dernier la mission de l’Onu en RDC (Monusco) avait exprimé sa déception à la suite du refus des rebelles rwandais de rejoindre le camp de transit de Kisangani, sans en donner les raisons. Ce refus est une violation manifeste de la volonté exprimée par ces combattants à mettre fin à la lutte armée, avait estimé le chef de bureau de la Monusco au Nord-Kivu, Ray Virgilio Torres.