Au moins 14 journalistes ont été assassinés ces dernières années en RDC sans que leurs auteurs soient punis à l’issue des procès organisés.
Le constat émerge du forum organisé à Kinshasa par le ministère de la Communications et des médias et l’Unesco, à l’occasion de la journée internationale de la fin de l’impunité pour des crimes commis contre les journalistes.
Kasonga Tshilunde, le président de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC), estime que les actions doivent être menées auprès du pouvoir public pour mettre fin à cette impunité.
«Aucun procès n’a abouti. Nous n’avons jamais su qui a tué, pourquoi il l’a fait et qui a commandité l’assassinat ? Voilà le combat que nous menons jusqu’à ce jour.
L’occasion nous est donnée de revenir pratiquement chaque année pour demander aux détenteurs du pouvoir public de faire en sorte que tous nos confrères qui ont été assassinés puissent être rétablis dans leurs droits», a-t-il indiqué.
Plusieurs intervenants à ce forum sont revenus entre autres sur les droits à la liberté d’expression et à l’information, l’impact psychologique des journalistes travaillant dans un milieu hostile et les dangers spécifiques que courent les femmes des médias, dans l’exercice de leur profession.