Kimbanseke en voie d’être coupé de Ndjili

Vendredi 13 mai 2016 - 10:08
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Mal lotis en routes, les habitants de Tshangu  empruntent souvent  le tronçon routier qui va de la Place Sainte Thérèse jusqu’au cimetière de Kimbanseke pour se rendre dans des coins reculés de la commune de Kimbanseke. Et arrivés au terminus, ils peuvent  prendre des motos  ou simplement faire le pied pour arriver à leurs lieux de destination.

On sait que Ndjilois, Kimbansekois  et plusieurs autres personnes empruntent également la route de Mokali, la boucle de Ndjili, la bretelle de  Cecomaf…..

Asphalté à l’époque où Lwemba mwe di Nzanza était bourgmestre de Ndjili, le tronçon routier qui relie Ndjili à Kimbanseke est aujourd’hui sérieusement dégradé à la hauteur de l’arrêt « Dokolo ». Il s’est crée depuis un certain temps deux énormes nids de poule dans le périmètre de cet arrêt.  Les pluies à répétition de ces derniers
mois ont occasionné la naissance des « lacs ». Dès que les automobilistes dépassent l’arrêt, ils ont des sueurs froides. En effet, plusieurs conducteurs s’embourbent régulièrement dans ces « lacs » et ne savent pas si leurs véhicules vont être en mesure de se dégager  de ce bourbier sans trop de casse.

Etant conçu pour être  une voie à deux sens et  très fréquentée par les automobilistes, on imagine aisément le cafouillage indescriptible qu’on enregistre presque chaque minute  à cet endroit.  Ceci dans la mesure où chacun s’efforce de sortir le premier de ce bourbier.

Quelques rares fois, des agents de l’ordre se pointent sur les lieux pour régler la circulation mais ont de la peine à se tirer d’affaire. En dépit de la présence de ces deux gros nids de poule, plusieurs conducteurs   « s’essaient » dans ce « rallye » et  s’en sortent avec des radiateurs imbibés d’eau, des pneus crevés, des portières, culasses, bandes de freins abîmées…

Autre fait à signaler: les embouteillages  sont devenus légion à la hauteur de l’arrêt « Dokolo ».

L’autre conséquence qui résulte de cette situation est l’enclavement progressif d’une large partie de l’immense commune de Kimbanseke. Au cas où Ndjili venait à être coupé de Kimbanseke et cela se précise visiblement,  cette coupure donnerait de gros soucis aux transporteurs, pousse pousseurs et autres personnes qui utilisent le tronçon en question pour leurs mouvements. Même si les motocyclistes sillonnent allègrement cette artère, ces «wewa» ne peuvent pas
remplacer les véhicules pour le transport des personnes et de leurs biens.

La saison sèche étant la meilleure période pour réfectionner les routes, on croit que les autorités provinciales vont mettre ce temps à profit pour s’attaquer dans le meilleur délai  aux « lacs Dokolo ». Ndjilois et Kimbansekois craignent que si rien n’est fait dans le meilleur délai, ces crevasses ne pourraient que s’étendre et causer
beaucoup des dégâts.

Jean-Pierre Nkutu