La communauté internationale a célébré, hier 15 mars 2015, la journée des consommateurs sous le thème « les droits des consommateurs à une alimentation saine ».A cet effet, l’association des consommateurs en produits vivriers (Ascovi) de la République Démocratique du Congo a tenu une conférence, le samedi 14 mars 2015 l’intention de consommateurs dans l’enceinte de la paroisse Saint Joseph, dans la commune de Limete.
Pour le président de cette association, Patrice Musoko, l’agriculture demeure le 1er secteur d’emploi au niveau mondial. Cette alimentation dépend en grande partie des produits vivriers d’origine locale. Cela étant, Patrice Musoko a invité tous les congolais à dire oui à tous les produits de bonne qualité en non à la consommation des produits de mauvaise qualité à une influence sur la santé : le cas du diabète qui est une maladie des civilisations.
Dans son exposé, Albert Mutombo a souligné que la consommation des organismes génétiquement modifiés (OGM) peut être à la base, chez l’être humain, de plusieurs complications d’après les scientifiques. Il s’agit de la résistance aux antibiotiques, de la détérioration des globules rouges, une allergie dans la consommation de certains aliments, du cancer et troubles hormonaux etc. Mais, face à la famine et au souci d’y faire face, les Congolais doivent continuer à récolter toutes les informations en ce qui concerne les OGM, de manière à prendre position.
Albert Mutombo a souhaité, étant donné qu’il n’y a pas encore de confirmation sur les méfaits liés à la consommation des organismes génétiquement modifiés, la mise en place d’un arsenal juridique en RDC pour suivre l’évolution de tous ces produits afin d’éviter que le Congo soit un champ expérimental si cela n’est déjà pas le cas.
Pour sa part, l’Abbé Alphonse Ngindu a, dans son témoignage, soutenu qu’en tant que diabétique, avec ces 80 ans, il tient encore le coup grâce à une discipline alimentaire qu’il s’est fixée. «Après plusieurs voyages à l’étranger, je n’ai pas trouvé satisfaction en ce qui concerne mon état de santé. L’insuline chez moi était devenue comme un poison et il faillait prendre des comprimés. Je n’arrivais plus à lire sans lunettes. Depuis, je me suis donné une discipline après les conseils d’un médecin congolais. Je suis en mesure de lire maintenant sans lunettes. J’invite mes frères et sœurs à renoncer à l’alcool, à la viande rouge, aux produits importés car, le meilleur produit est e local offert par nos mères. Je les invite aussi à surveiller leur régime de travail et à consommer beaucoup de protéines dans leurs repas ».
Par Yves Kadima