Une enième sortie réussie pour Jean-Lucien Bussa et son CDER-Courant des démocrates rénovateurs après la
sortie officielle de celui-ci à Fatima l’année passée. Cette fois-ci s’est la cour où se retrouve l’ancien siège de MP majorité présidentielle sur l’avenue Lukusa en diagonal du ministère de l’urbanisme et habitat
qui a refoulé du monde, lors du lancement de la ligue des femmes du CDER chapotée par Prisca Mapangala. Il faut
fallait y être pour vivre la cérémonie. Les femmes du CDER profitant du mois de la femme, étaient toutes vêtues en pagne, question d’honorer le mois leur dédié. Ces femmes pro-Bussa débouchaient de tous les horizons de la
capitale pour offrir à JL-Jean Lucien une manif très riche en couleur. Des chants, cris de joie à l’honneur de Jean Lucien, initiateur du CDER étaient au rendez-vous bien avant l’arrivée de l’ancien Bembiste par la gente féminine du CDER. Arrivé vers le 14 heures nonobstant la pluie qui n’a rien perturbé dans le déroulement de la
manif, accompagné de sa charmante épouse, Bussa a bénéficié d’un accueil très délirant aux allures d’un prince avec des slogans comme: «Ton combat, c’est le nôtre», scandé ces femmes du CDER, prêtes à tout pour Bussa. Prisca Mapangala a, dans son mot d’introduction, rappelé aux femmes du CDER leur rôle dans la société étant que femme. Bussa lui, n’était pas allé par quatre chemins en conviant les femmes de son parti à se préparer pour les échéances à venir pointant déjà à l’horizon. Il a souhaité à ce que ces dernières se présentent à toutes les échéances électorales qui vont être organisées par la CENI. Cela, d’après lui, du fait que le CDER encourage l’émancipation de la femme si celle-ci en est capable. «Au terme des élections de 2015-2016, je veux voir une forte représentation des femmes du CDER aux différents niveaux des institutions», lâche l’élu de Budjala.
Et de poursuivre: «Mon voyage aux USA a été une réussite. Au moment opportun, j’en ferai la restitution avec mes collègues présidents avec qui nous avions fait le déplacement aux USA». C’est par un cocktail que la rencontre a été sanctionnée. Tenez à comprendre que le CDER est un parti qui va crescendo. C’est une formation politique qui peut mordre dans la perspective de 2016. A chaque fois que Bussa fait le rappel à l’ordre de ses troupes, le cadre choisi ne manque de vomir du monde. Cela était aussi le cas, au mois de janvier avant les dernières manifs du lundi 19 au 23 janvier, à Kinkole où Bussa et son CDER bien implantés à Tshangu avaient fait le plein. Bussa avait profité du moment pour appeler se militants de s’opposer aux tentatives du maintien de Kabila au pouvoir. Le mes-sage avait été capté. Dans l’idée selon laquelle le CDER avait répondu à l’appel de l’opposition de braver la peur. Bussa et son CDER, à peine enregistrés comme parti politique œuvrant en Rd-Congo au ministère de l’intérieur font d’ores et déjà bouger la sphère politique via leurs interventions dans des sujets sensibles du pays. Bussa et son CDER tracent leur chemin et ont acquis une crédibilité à tel enseigne que plus rien, alors rien ne peut se peut se discuter sans le CDER dans le microcosme politique de la Rd-Congo.
YVES BUYA