Hommage au père de la fiesta : Faya Tess lance «Quelques classique de Tabu Ley» !

Jeudi 8 janvier 2015 - 08:00

Le but de Faya Tess n’est autre que d’immortaliser encore et toujours son géniteur artistique. C’est la raison d’être de la nouvelle compilation musicale que la chanteuse vient de lancer sur le bac à Paris. «Quelques Classiques de Tabu Ley» est le titre phare de cette aubade dans laquelle la Sereine d’eau douce a interprété 11 chansons de Pascal Rochereau Tabu Ley.

Ce remix nostalgique s’inscrit à titre d’hommage au père de la fiesta qui restera immortel  à travers ses œuvres. Selon Faya Tess, l’idée de la reprise de classiques du Seigneur Ley est née de lui-même le fondateur de l’Afrisan International avant sa mort. C’était lorsqu’il avait écouté le remix de la chanson «Mongali» dans l’album «Desoléeee» de la chanteuse. ‘‘Les amis de réseaux sociaux, qui ont écouté cette reprise de « Mongali », m’ont encouragé à oser pour plus de titres. Ainsi, j’ai eu le soutien du grand mécène  Vincent Gomez pour réaliser ce projet à qui j’exprime toute ma reconnaissance’’, a déclaré l’ex- choriste de Afrisan International.

Un travail de titan a été réalisé par Faya Tess grâce au soutien artistique impressionnant du chevronné guitariste  Caen MADOKA et du diable vocaliste Niboma Kanta. Les deux doyens de la rumba ont apporté leur touche redoutable dans le chœur et dans l’orchestration de cette aubade musicale. «Quelques Classiques de Tabu Ley» est un coffret constitué de meilleurs tubes ayant marqué la carrière glorieuse de  l’illustre chanteur et compositeur de la musique congolaise moderne. On y retrouve de titres tels que : «Ekeseni», «Mundi», «Songi songi», « Silikani » et tant d’autres riches mélopées laissées par le Seigneur Ley.

Pour la Sirène, l’héritage artistique de Rochereau est varié et d’une richesse énorme. « Etant  une  des descendantes de ce talentueux  musicien, d’une façon ou d’une autre, elle ne devait que lui rendre hommage et surtout continuer de faire vivre  son œuvre  intemporelle», a-t-elle renchéri.

Pour l’ensemble de son œuvre, les bonnes mélodies sont exquises et resteront de génération en génération pour tout le continent.

Signalons que le coffret de «Quelques classiques de Tabu Ley» est venu appuyer «Desoléeee» qui a été lancé bien avant sur le bac. Ce bel opus a été primé comme titre du meilleur disque de l’année 2014 à Paris par le Réseau «NGAMBO na NGAMBO». Cette structure composée de journalistes congolais de la diaspora, a décerné, également le prix d’excellence «Trophée LITOMBA» à  Faya Tess pour sa prouesse artistique. Bravo l’artiste !

Jordache Diala