Le Vice-ministre des Finances, Roger Shulungu, a procédé hier jeudi 25 septembre 2014 au lancement officiel du Projet pour la stabilisation de l’Est de la RDC pour la paix, STEP. C’était e, présence d’un parterre d’invités triés sur le volet, notamment des députés et des sénateurs nationaux, des deux gouverneurs de province du Nord- et du Sud-Kivu, des représentants de la Banque mondiale en RDC, des ministres du gouvernement rd-congolais, etc.
Pour le vice-ministre Shulungu, ce projet a pour ultime objectif de ne plus permettre à des individus mal intentionnés d’utiliser des armes contre des populations civiles, en les obligeant à errer et à abandonner leurs occupations quotidiennes telles que l’agriculture, la pêche, la chasse, l’enseignement, etc. il vise plutôt à ce que les tomates et les pommes de terre remplacent les grenades et autres engins de la mort qui endeuillent les populations civiles depuis plus de 20 ans dans cette partie de la RDC.
C’est pourquoi, de concept avec le Fonds social de la République, la Banque mondiale et les responsables locaux, le gouvernement a initié ce projet financé à hauteur de 99 millions de dollars US par la Banque mondiale, pour luter contre l’instabilité, l’insécurité alimentaire dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, ainsi qu’en province-orientale.
C’est donc à juste titre que Mme Maurizio de la BM a remercié le Fonds Social de la République, la Monusco et les autorités provinciales concernées d’avoir aidé ce projet à se mettre en place rapidement.
Même son de cloche de la part du Coordonnateur du Fonds social qui a situé le lancement du STEP dans le cadre de la vulgarisation et la sensibilisation, avant d’inviter les personnes intéressées par le projet à surfer sur les sites de la BM et du Fonds social de la RDC. Enfin, pour les divers intervenants, la stabilisation est la résultante des efforts de paix qui vont sûrement aboutir à la stabilité des populations, à l’accès aux services et à la création des emplois et la promotion de l’agriculture pour le bien-être communautaire.il faut enfin souligner que ce projet a pour objectif d’atteindre une brochette de 643.000 bénéficiaires répartis dans les trois provinces concernés. Avant lui, son ancêtre, le STAREC, avait déjà servi d’autres populations vulnérables de l’Est de la RDC.
Clément Tshiaba