La Charte africaine de la jeunesse a été approuvée le 2 juillet 2006 lors d’un sommet des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Union africaine à Banjul, en Gambie. C’est un document juridique qui soutient les politiques, programmes et actions pour le développement de la jeunesse en Afrique. Après la signature de la charte africaine de la jeunesse par la RD Congo en 2008, le parlement congolais devrait la ratifier, ce qui permettra à la jeunesse congolaise de bénéficier de plus du soutien des autorités aux travers de leurs structures respectives. Tel est le souhait de la présidente de l’Union de la jeunesse panafricaine (UPJ), notre compatriote Francine Muyumba dont le cheval de bataille demeure la lutte contre le chômage des jeunes africains.
A l’heure qu’il est, Francine Muyumba mène un plaidoyer auprès des autorités du pays pour la ratification, par le parlement, de la charte africaine de la jeunesse. Elle est aussi préoccupée par le chômage des jeunes en Rd Congo et la promotion de l’entreprenariat des jeunes. C’est ainsi qu’elles s’est entretenue, le week-end dernier, avec les ministres de la jeunesse et celui de la communication et des médias ainsi que le ministre provincial de la jeunesse de la ville de Kinshasa.
L’entretien avec le ministre national de la jeunesse a porté sur l’importance de la ratification de la charte africaine de la jeunesse. La présidente de I’UPJ souhaite que le ministre de la jeunesse, celui des affaires étrangères et celui des relations avec le parlement puissent s’impliquer afin que le parlement puisse ratifier ce texte. La Rd Congo, qui occupe la présidence de I’UPJ à travers Mme Francine Muyumba, n’a pas encore ratifié cet important document juridique de l’UA qui soutient les politiques, programmes et actions pour le développement de la jeunesse africaine.
Une tribune à la Rtnc pour les jeunes
Le programme de développement de la jeunesse dans la capitale était au centre de la rencontre avec le ministre provincial de la jeunesse de la ville de Kinshasa. La responsable de l’UPJ a sollicité l’appui, la collaboration et l’accompagnement du gouvernement provincial de la ville de Kinshasa pour la mise en œuvre de ce programme en faveur de la jeunesse kinoise.
Francine Muyumba veut travailler aussi la main dans la main avec les autorités de la capitale sur le dossier de l’emploi des jeunes. Elle entend, à ce sujet, féliciter le gouverneur André Kimbuta pour l’organisation de la 3ème édition de la formation des jeunes désœuvrés de la ville de Kinshasa à l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP). Plus d’une centaine des jeunes de la capitale envoyés en formation à I’INPP par le gouverneur de la ville ont trouvé un emploi. C’est une initiative Iouable à soutenir”, a commenté la présidente du parlement de la jeunesse africaine.
Au ministère de la communication et des médias, après avoir abordé certaines questions de l’heure avec le ministre Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, Mme Francine MUYUMBA a sollicité un espace aux antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) au profit de la jeunesse. Elle souhaite qu’une tranche horaire soir accordée à la jeunesse pour avoir une tribune ou les jeunes puissent exposer leurs talents, parler de la citoyenneté, du patriotisme et des valeurs panafricaines. Le porte-parole du gouvernement a marqué son accord à cette demande.
Au cours de l’entretien qu’elle a eu avec la presse au sortir de l’audience avec le ministre de la communication et des médias, la présidente de l’UPJ a expliqué le sens de ses démarches auprès de ses différents interlocuteurs du gouvernement national et celui de la ville de Kinshasa. Elle a rappelé à ce sujet un des piliers de son combat à la tête de I’UPJ, à savoir l’accès aux marchés publics du gouvernement par les entreprises appartenant aux jeunes et l’octroi des microcrédits aux jeunes entrepreneurs africains.
« Pour traiter de façon significative la question du chômage des jeunes, il est nécessaire de donner aux entreprises appartenant aux jeunes des possibilités de participer â des marchés et appels d’offres gouvernementaux’, a expliqué Francine Muyumba
Concrètement, elle propose que 15% des marchés publics soient réservés aux jeunes entrepreneurs de notre pays. Un des pays du continent le plus engagé à la cause des jeunes a même fixé la barre à 30% en faveur des entreprises créées par les jeunes, ce qui a impact positif sur la promotion de I’entreprenariat de la jeunesse.
Le marathon des activités menées par la présidente de l’UPJ s’est clôturée avec la réunion qu’elle eue avec les membres du Conseil National de la jeunesse congolaise sur le programme des associations des jeunes en RDC et e soutien que son organisation entend accordé aux structures des jeunes dans notre pays.
FKB