Fin de la mission de Kabila à Beni. Pas de négociations avec les ADF. La prison ou le champ de guerre pour sceller leur sort

Lundi 3 novembre 2014 - 08:29

Après une mission de réconfort de 4 jours aux populations de Beni dans la Nord-Kivu, le Président de la République Joseph Kabila a regagné Kinshasa via Kasangani hier dimanche 02 novembre 2014. Il a bravé les risques dans cette ville opérationnelle troublée par les attaques et massacres perpétrés sur des civils par les rebelles ougandais de l’Alliance des forces démocratiques, ADF-NALU. Une preuve à suffisance que le Chef de l’Etat est le père de tous, et que Beni fait partie intégrante de la République, malgré les défenseurs de la balkanisation qui inculquent au sein des masses que Kinshasa est bien loin pour diriger cette riche contrée, proche d’autres pays voisins.
Au-delà du réconfort, cette mission est aussi à circonscrire dans le cadre des stratégies et autres mesures draconiennes à prendre en vue de la sécurisation de la population victime des ADF qui terrorise Beni depuis une trentaine d’années. Ce, de manière durable.
Avant de quitter Beni, le commandant suprême des Forces armées de la République démocratique du Congo (Fardc) a fait un briefing de sa visite de travail à l’intention des officiers généraux du coin sur cette mission destinée essentiellement à mettre fin aux actions des ADF-NALU. Et comme il est de coutume, l’on est en droit de croire qu’il s’agissait d’instruire et de veiller sur l’applicabilité de toutes les mesures devant mettre hors d’état de nuire tous les donneurs de mort dont Beni est victime.
Après une heure de vol, le Président a foulé le sol boyomais où un comité restreint, à la tête duquel le gouverneur Jean Bamanisa attendait pour l’accueillir.
Adresse de Joseph Kabila à Beni

 

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