L’ARPTC invitée à ne pas suspendre la firme chinoise. * La procédure en cours à la Cour suprême de justice jugée sans intérêt par rapport aux statuts de l’organe de régulation.
Si ce n’est pas une lettre couperet voire coupe-gorge, ça y ressemble fortement. Dans ce qu’il est convenu d’appeller « feuilleton StarTimes », l’intervention de Me Beya Siku, directeur du cabinet du chef de l’Etat paraît avoir valeur d’épilogue. Dans une lettre datée du 9 septembre au numéro 1 de l’Autorité de régulation de la poste et télécommunications du Congo (ARPTC), le Palais abroge en fait la suspension infligée à la firme chinoise de télédistribution par les ministres en charge des Médias et celui des PT - NTIC. Sans y aller par quatre chemins, le Dircab du Raïs écrit notamment : " De sa lecture ainsi que de l’examen des pièces pertinentes que vous y avez annexés, il ressort que l’ARPTC sera mal venue de prendre quelque décision de suspension à l’endroit de la société StarTimes, tant il est que celle-ci n’est titulaire d’aucun droit lui octroyé par elle ", précise le directeur de cabinet de Président de la République. Exit donc la coupure du signal, sur fond du gel de la licence, décidée conjointement par les deux ministres compétents avec le quitus de la Primature. Ce n’est pas tout, dans la même lettre, Beya Siku juge l’avis consultatif de la Cour suprême de justice sans aucun intérêt par rapport au statut de l’ARPTC.
Alors, rideau sur le feuilleton StarTimes ? Poser la question, c’est y répondre. Ou presque. Car on imagine difficilement le directeur du cabinet présidentiel intervenir dans ce dossier sans être dûment mandaté. FDA