La coopération entre les FARDC et les forces de la Monusco consiste en soutien logistique, en appui au combat, en renseignement en temps réel et au soutien au commandement mais seulement en cas d’extrême nécessité pour l’armée. Le porte-parole des opérations Sokola2, le capitaine Ndjike Kaiko Guillaume l’a affirmé mercredi 1er juin lors d’un point de presse à Goma.
Et cet extrême nécessité, a-t-il souligné, doit être constatée par les Forces armées de la RDC.
Dans cet accord de coopération militaire, les FARDC ont également la préséance de la communication sur les opérations sur terrain.
«Toute communication en rapport avec les opérations devra mettre les Forces armées de la RDC en exergue et devra être conduite par le Porte-parole des Forces armées de la RDC» fait-il savoir.
Le capitaine Ndjike Kaiko a précisé que cet accord sera appliqué dans le respect strict de l’acte portant arrangement technique entre le ministre de la Défense nationale et anciens combattants et la Monusco signé récemment par les deux parties.
Au cours de ce point de presse, le porte-parole des opérations Sokola2 a qualifié de «largement positif le bilan des opérations de traque contre les FDLR et les différents groupes armés au Nord-Kivu.
Les opérations militaires Sokola 2 visent à traquer les FDLR dans tous les territoires de l’Est de la RDC où ce groupe armé est actif.