Expulsions des RD. Congolais de Brazzaville : La VSV exige la réparation des préjudices causés aux victimes

Vendredi 6 juin 2014 - 05:25

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La Voix des Sans Voix est satisfaite de la rencontre  qui a eu lieu entre la délégation de la République Démocratique du Congo et celle de la République du Congo à Kinshasa. Ce, dans l’ultime but de faire la lumière sur les violations graves des droits humains perpétrées à l’endroit des ressortissants de la RDC.  La VSV exige que les deux pays puisent mettre le mécanisme pour la lutte contre l’impunité. Elle recommande qu’une Commission mixte et effectivement indépendante soit constituée en y incluant les défenseurs des droits humains.

Ci-après, la déclaration de la VSV.

La Voix des Sans Voix est satisfaite que les deux pays aient privilégié les voies apaisées et diplomatiques en vue de faire la lumière sur les violations graves des droits humains perpétrées à l’endroit des ressortissants Rd congolais expulsés massivement de la République du Congo. Cependant, la VSV estime que les gouvernements de deux pays doivent, en vue de lutter contre l’impunité et rassurer l’opinion publique, donner des signaux clairs et forts tendant à prévenir, dans l’avenir, la commission d’autres violations des droits humains en favorisant sincèrement les peuples de deux Etats. Une commission d’enquête, fut-elle mixte composée uniquement des officiels de deux pays ne saurait rassurer ni les organisations de promotion et défense des droits humaines, ni les institutions internationales, ni les personnes physiques ou morales éprises du respect des droits humains et de la justice  quant au rétablissement des faits sur les violations massives des droits humains avérées ou alléguées.

Dans cette perspective, la VSV réitère aux autorités de la RD. Congo et du Congo Brazzaville sa recommandation relative à la mise d’enquête mixte et effectivement indépendante, composée non seulement des officiels de deux pays mais également des défenseurs des droits humains nationaux (de la RD. Congo et du Congo Brazzaville) et internationaux  ainsi que des experts des Nations Unies, et ce, en vue d’établir les vraies responsabilités sur les violations des droits humains commises lors desdites expulsions et  de sanctionner de manière exemplaire les auteurs, commanditaires et exécutants.

En définitive, autant il est important de privilégier et d’encourager la paix, le dialogue, les bonnes relations diplomatiques et la politique de bon voisinage entre les deux pays, autant il est important de lutter effectivement contre l’impunité  à l’égard des violations des droits humains et de procéder à la réparation des préjudices subis par les victimes, et ce, conformément aux instruments régionaux et internationaux relatifs aux droits humains.

 

Fait à Kinshasa, le 04 juin2014

La voix des Sans Voix pour les Droits de l’homme

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