L’ancien Gouverneur de la province de l’Equateur, Jean-Claude Baende Etafe Eliko reste un animal politique dans
la province de l’Equateur plus précisément dans son Chef-lieu. Le test, l’homme l’a fait la semaine passée lorsqu’il a atterri à «Ekanga». A sa descente d’un régulier de la Compagnie Africaine d’Aviation (CAA), le
tarmac de l’aéroport de Mbandaka avait refusé du monde. A chaud, des journalistes présents sur lieu se sont mis à lui poser des questions sur sa rentrée politique dans la province. Le géniteur de l’Alliance des Démocrates Humanistes (ADH) parti de la Majorité présidentielle est allé droit au but. Aux journalistes qui lui avait
tendu les micros, Jean-Claude Baende a déclaré qu’il venait d’abord renouer avec sa base au sujets des élections locales qui arrivent et aussi expliquer aux ad-hérents ADH le bien fondé du découpage territorial prôné par la Constitution dont le Chef de l’Etat venait de signer une Ordonnance il y a peu pour le commencement des démembrements des quelques provinces. Parmi les provinces découpées, il y a la province de l’Equateur qui est passée à quatre (Nord-Ubangi, Sud-Ubangi, Mongala et Tshuapa).
Pour le président national de l’Alliance des Démocrates Humanistes, loin d’être une affaire politique comme certaines voix soutiennent, le découpage territorial rapproche des administrés de leurs dirigeants comme le veut la Constitution rd-congolaise. Un message capté par «Bana Ekanga» adeptes de l’Alliance des Démocrates Humanistes. Le déploiement des biceps de l’ancien Gouverneur de la province de l’Equateur témoigne en fait de la confiance dont jouit Jean-Claude Baende de la part de ses anciens administrés. Moment d’émotions, le président national de l’ADH qui a fêté la résurrection de Jésus-Christ avec sa base a voulu passer aux siens, le message de la mobilisation générale pour faire face aux élections locales qui se pointent à l’horizon. Comme d’autres formations politiques de la Majorité présidentielle, l’Alliance des Démocrates Humanistes est engagée dans la bataille électorale que la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) se prépare à organiser.
CHRIS WADOL