Dans le but de redynamiser son parti politique, le président national de la Démocratie chrétienne (DC) a procédé à une nomination importante au sommet de cette formation politique. Dans un acte de nomination signé du 24 janvier 2015, Eugène Diomi Ndongala a nommé Jean-Pierre Boka Kapela au poste de porte-parole de ce parti politique. Cette nomination apporte un autre souffle à la DC, privée de son autorité morale condamnée dix années de prison et incarcéré à la prison centrale de Makala.
Cette nomination a été signée conformément aux textes qui régissent la Démocratie chrétienne et est considérée par les cadres de cette formation politique comme un coup d’accélération pour la préparation à des prochaines échéances électorales. En effet, malgré la privation de liberté de son président, la DC poursuit son combat politique sous la gestion de sa secrétaire générale. Aussitôt nommé, le nouveau porte-parole de’ la Démocratie chrétienne s’est mis au travail et ne manque pas de donner le point de vue du’ parti par rapport aux questions politiques du pays quand l’actualité l’exige. C’est ainsi que la Démocratie Chrétienne, par l’entremise de Jean-Pierre Boka demande qu’un consensus national soit immédiatement recherché après la publication du calendrier global des élections générales par la Commission nationale électorale indépendante. Incarcéré depuis avril 2013 à la prison centrale de Makala, Eugene Diomi Ndongala a été condamné pour viols sur mineurs, des faits qui se seraient produits en juin 2012 dans un quartier de Kinshasa. Au mois de janvier de la même année, cet opposant qui a été élu député national en 2011 a vu son immunité parlementaire levée sur demande du procureur général de la république. Un peu plus tôt, celui qui a initié la plate forme « Majorité Présidentielle Populaire », proche de Tshisekedi qu’il considère comme le président élu de la RDC a disparu durant quelques mois. Pour ses proches, toutes les épreuves de Diomi n’ont qu’un seul auteur : le pouvoir actuel qui chercherait à le nuire à cause de ses prises de positions Tshisekedistes et de son engagement à l’alternance. C’est finalement le 26 mars 2014 qu’il sera condamné à dix années de prison et là encore, son parti dénonçait la main cachée de la Majorité présidentielle actuelle dans cette affaire. Nonobstant tous ces drames. Eugene Diomi poursuit son combat et son engagement politique tout comme son parti politique.
CN