Avocat de René Tshiteya Wa Tshiteya, Me Thierry Kabasele, a animé une conférence de presse, le jeudi 13 novembre 2014 à Bandal/ Tshibangu, afin de dénoncer le comportement du député national, Francis Kalombo Tambwe, qui entretient un amalgame entre ses deux qualités : élu du peuple et avocat. En date du 8 octobre 2014, affirme Me Thierry Kabasele, le député national a incité des badauds à vandaliser la propriété de René Tshiteya, située au numéro 230 de l’avenue Lubumbashi à Bandal/Adoula. Son objectif : installer de force sa cliente Joséphine Bosango, malgré les décisions de justice du Tribunal de grande instance de Kinshasa/Kalamu et de la Cour d’Appel, prononcées en faveur de René Tshiteya. « Notre problème n’est pas d’exécution judiciaire, car elle est déjà consommée. On est plutôt en face d’une situation de rébellion car le greffe d’exécution avait déjà fait son travail. C’est au Procureur général de la République de constater la rébellion car notre client ne veut pas se rendre lui-même justice… », a martelé Me Thierry Kabasele.
En effet, a-t-il rapporté, c’est en date du 26 avril 2013 que René Tshiteya a acheté sa parcelle auprès de 15 enfants de la succession du défunt général Mboliasa, représentée par son liquidateur, Henri Boponde Bosango, fils aîné de l’ex officier militaire. Face à un faux testament confectionné par l’une des enfants, Joséphine Bosango, cette dernière a recouru aux services du député national afin de la rétablir dans ses « droits ». Agissant tantôt comme avocat, tantôt comme député national, Francis Kalombo, accuse l’avocat, a fait enlever son client, puis fait maltraiter dans un cachot de l’IPKIN durant 3 semaines, avec interdiction de visite. « Plus grave encore, sans mon accord, il a cherché mon client afin d’obtenir, sur fond de chantage, une commission sur le bien querellé.
Puis d’ajouter que l’avocat-député s’illustre à son endroit par des tentatives de menace et autres actes d’intimidation. D’où la plainte introduite auprès du bâtonnier contre Me Francis Kalombo.
A en croire l’avocat, toutes les transactions ayant entouré l’achat de cette maison se sont faites dans les règles. Et pour preuve, tous les occupants de la parcelle ont vidé les lieux après la vente. A l’occasion de cette conférence de presse, il a réitéré sa demande au PGR de faire diligence pour remettre son client, René Tshiteya Wa Tshiteya, dans ses droits. Dossier à suivre.
Tshieke Bukasa