(PARIS)- Le célèbre gynécologue congolais, Denis Mukwege espère une alternance politique à moins de deux ans de la tenue de l’élection présidentielle. En route pour Bruxelles où il va assister le 14 avril prochain à la sortie du film documentaire que lui ont consacré le cinéaste belge, Thierry Michel et la journaliste Collette Braeckman, le médecin directeur de l’hôpital de Panzi estime qu’il faut renouveler les équipes pour des nouvelles perspectives. Il rappelle que le peuple congolais espère une alternance démocratique. L’important, dit-il, ce que les élections se passent dans le calme et que celui qui va perdre accepte de passer la main. Le réparateur des femmes a précisé qu’il est le porte-parole des sans voix. ‘‘Il y a des femmes violées, il y a des filles violentées. Nous devons mettre à ce cycle des violences’’, a-t-il déclaré. A cette occasion, il a plaidé pour la fin de l’impunité. Cette situation nécessite une réconciliation. Selon lui, la commission vérité et réconciliation est très importante pour repenser les plaies. Après le dialogue inter congolais, cette commission n’avait pas travaillé alors que les autres avaient réellement travaillé. Je pense qu’elle est nécessaire dans le contexte actuel, a conclu le détenteur du prix Sakharov.