Dans un communiqué, les Nations Unies partagent la douleur du peuple congolais suite à la disparition du chanteur Papa Wemba.
Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Maman Sambo Sidikou se dit profondément attristé par l’annonce de la disparition de l’artiste musicien Jules Shungu Wembadio connu sous le nom de Papa Wemba.
Pour M. Sidikou, Papa Wemba est une légende et un artiste de grand talent qui a hissé très haut l’étendard de la musique et de la culture congolaise et celle de toute l’Afrique en général dans le firmament de la musique mondiale.
L’œuvre de Papa Wemba est constituée d’un immense et riche répertoire de chansons qui perpétueront à jamais son souvenir dans la mémoire des générations présentes et futures.
Au nom de toute la famille des Nations Unies en RDC, Maman Sidikou présente ses sincères condoléances à la famille de l’illustre disparu et aussi à toute la nation congolaise.
Un artiste talentueux aux multiples facettes
Roi de la rumba congolaise, Papa Wemba était un des princes de la mode à travers la fameuse Société des ambianceurs et des personnes élégantes (SAPE), dont il a été un des pionniers.
Ce pilier de la musique congolaise est décédé sur scène alors qu’il se produisait à Abidjan au Festival des musiques urbaines d’Anoumabo le dimanche 24 avril à l’aube.
Né en 1949, Jules Shungu Wembadio Pene Kikumba, dit Papa Wemba, est devenu en 47 ans de carrière musicale l’une des gloires africaines les plus reconnues, et ce, jusqu’au Japon.
Au-delà de sa voix prodigieuse, » le Mzée » (le chef du village) restera dans l’histoire comme un des pionniers de la Sape. Ce mouvement vestimentaire né dans les années 1970 à Brazzaville a été vulgarisé dans les années 1980 auprès de la diaspora de deux Congo en Europe et en particulier à Paris.
» L’homme blanc a inventé les habits, mais c’est nous les Congolais qui en avons fait un art « , se plaisait-il à dire. Concrètement, les membres du mouvement de la SAPE communément appelés les Sapeurs dépensent des sommes folles pour s’assurer d’être habillés élégamment avec une surenchère pour les marques de haute couture.
Par Godé Kalonji