Controverse autour du retrait de la Monusco, Tshisekedi a pris position

Mercredi 25 mars 2015 - 09:11

Le gouvernement et l’Onu (organisation des nations-unies) n’arrivent pas à accorder leurs violons sur le sort à réserver à la Monusco. Et ce n’est pas prêt d’arriver. Le premier veut un retrait immédiat alors que le second veut un retrait progressif. Dans ce bras de fer, l’Onu a pris une longueur d’avance certaine sur le gouvernement qui se trouve isolé. Entre les deux parties, tous les leaders de l’Opposition et les principales organisations de la société civile ont pris fait et cause pour les nations-unies. Eh bien, l’Udps, bien que relativement tard, vient de s’inviter à son tour dans ce débat en rendant public un communiqué sur ce sujet. Pour Etienne Tshisekedi, non seulement la Monusco doit rester encore en RD-Congo mais il faut que son mandat soit renforcer en intégrant notamment le processus électoral. Dans ce communiqué daté du 23 mars, ont lit ceci notamment : «l’Udps fait siens les arguments développés par Martin Kobler pour solliciter le maintien de la Monusco en RD-Congo».

Le communiqué va plus loin en disant que la Feuille de route pour sortir de la crise, émise par Etienne Tshisekedi, avait suggéré que la Monusco soit dotée d’une autre mission en rapport avec les élections futures. Position soutenue aussi par certains leaders de l’Opposition comme Vital Kamerhe le président de l’UNC qui verrait aussi d’un bon œil que la Monusco certifie les résultats des futures élections. Un moyen de contourner le statuquo observé à la tête de la Ceni. Plus prosaïquement, l’Udps est revenue sur les multiples violations en RD-Congo qui concernent les activistes de Y en a marre, ses propres militants (Ngandu Lumu et Bruno Kabangu Tshizubu), d’autres personnalités politiques et de la société civile (Christopher Ngoy, Diomi Ndongala et Bertrand Ewanga). Elle a appelle les autorités à les libérer. Ce communiqué est signé par Bruno
Mavungu, son Secrétaire général.

 

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