Promouvoir la visibilité des différentes activités menées et celles devant être menées au travers du Projet d’appui institutionnel en statistique et aux finances publiques en RD-Congo -PAI-STATFIN à l’intention des parties prenantes
-gouvernement, partenaires techniques et financiers, partenaires sociaux, médias, personnel, Société civile et grand public et se doter d’outils solides pour la gestion efficace du projet. Tels sont entre autres, les objectifs de l’atelier de deux jours qu’a ouvert le ministre du Plan, Célestin Vunabandi, jeudi 5 juin 2014 au Salon Congo du Grand hôtel Kinshasa –GHK- en présence de la ministre du Genre, famille et enfant, Geneviève Inagosi, de la représente de l’Organisation des Nations unies/Femmes et du représentant résident de la Banque africaine de développement -BAD. Selon le comité organisateur, la tenue de cet atelier répond principalement à un souci de vulgarisation et de renforcement des capacités de la structure d’exécution du projet sur les règles et procédures de la Banque africaine de développement -BAD-, notamment en matière d’acquisition, de décaissement et de gestion financière.
«Le programme du gouvernement RD-congolais pour les années 2012-2016 s’inscrit dans la droite ligne de la volonté du Président de la République, Joseph Kabila, de placer les actions du développement dans une vision à long terme, permettant notamment de faire de la RD-Congo un Etat émergent allant 2030. Cela, grâce à des stratégies visant une croissance inclusive partagée de génératrice d’emplois et du bien-être de la population», a rappelé le ministre Célestin Vunabandi lors de l’ouverture de l’atelier de deux j ours sur le Projet d’appui institutionnel en statistique et aux finances publiques en RD-Congo -PAI-STATFIN-, jeudi 5 juin 2014 au Salon Congo du GHK. Satisfait de l’avancement du projet financé par la BAD avec un montant de USD 16.650.000, Vunabandi a estimé que le gouvernement doit s’appuyer sur des statistiques fiables et à jour pour évaluer et suivre, la matérialisation de cette vision. «Or malgré quelques avancées observées actuellement, la situation des statistiques en RDCongo demeure encore faible et se caractérise par ailleurs, par une extrême dispersion. C‘est pourquoi le gouvernement a retenu parmi les actions prioritaires le renforcement des capacités, de production et d’utilisation des statistiques par les services publics en général et par l’Institut national de la statistique -INS- en particulier», a-t-il poursuivi. A cet effet, a fait savoir le ministre du Plan, plusieurs initiatives ont été prises, à commencer par l’adoption par le gouvernement de la Stratégie nationale de développement de la statistique -SNDS- élaborée avec l’appui technique et financier de la Banque africaine de développement. Le représentant résident de la BAD, deuxième partenaire de la RD-Congo après la Banque mondiale -BM-, avec un portefeuille de plus ou moins USD 1.200.000.000 dissimilés sur 45 projets dans le pays, a indiqué que son institution est persuadée que la disponibilité des données statistiques fiables sur les activités économiques et sociales, et mobilisation accrue des ressources financières aux plans des finances publiques, représentent des priorités essentielles dans le succès de la stratégie du gouvernement visant un recule définitif de la pauvreté en RD-Congo. «C’est la raison pour laquelle, en partenariat avec le ministère du Plan et des Finances, la BAD a consenti au financement de cet appui institutionnel en faveur des structures de I ‘Etat, chargées de ces questions prioritaires avec un don d’un montant de USD 16,5 millions», a-t-il expliqué. Et de signaler: «Nous saisissons cette occasion pour insister sur le rôle du bureau de la BAD à Kinshasa en matière d’accompagnement de la mise en œuvre de ce projet. En effet, tous les experts du bureau qui sont chargés non seulement du projet, mais également de toutes les questions fiduciaires, seront à votre disposition pour conseiller et appuyer la résolution de tout problème qui est, pour reste, posé dans le cadre de la mise en œuvre du projet ». Pour le chargé de mission de l’Institut national de la statistique -INS-, la finalité du PAI-STATFIN est de contribuer au renforcement des capacités institutionnelles de l’Etat en matière de pilotage de l’économie et à consolider la gestion des finances publiques.
Développer un système statistique national
Il a clairement expliqué que l’objectif spécifique du projet est de développer un système statistique national permettant de disposer de données fiables et à jour sur les objectifs de développement, de mesurer les résultats et impacts des programmes et projets soutenant l’action du gouvernement, de suivre et d’évaluer la mise en œuvre des politiques et des réformes économiques. Le chargé de mission de l’INS a renchéri que ce projet va également renforcer l’efficacité des systèmes et mécanismes institutionnels de recouvrement des redevances minières et ceux nécessaires à plus de transparence et de responsabilité dans la gestion des finances publiques en général. Les principaux bénéficiaires directs du projet sont les administrations. Néanmoins, les populations du pays dans son ensemble sont classées comme les bénéficiaires indirects du projet. «Celles-ci tireront parti de l’amélioration des conditions de vie rendue possible par la stabilité macroéconomique, une gestion budgétaire plus efficiente donnant la priorité aux dépenses pro-pauvres», a-t-il précisé. La zone du projet est Kinshasa ainsi que le reste du pays. L’INS est la structure qui assure la gestion et la coordination dudit projet.
Christian BUTSILÂ »
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