C'est en 2005 que la Cour internationale de justice (CIJ), basée à La Haye, a rendu son verdict dans l'affaire opposant la République démocratique du Congo (RDC) à l'Ouganda. Le plaignant, la RDC, accusait l'Ouganda d'avoir occupé son pays pendant cinq ans, de 1998 à 2003 et de s'y être livré à un pillage économique systématique.
La RDC, qui exigeait de fait des dédommagements de près de 8 milliards USD, eu gain de cause. Mais, Kampala exige que Kinshasa lui paye plutôt sa «facture» de la guerre de l'AFDL de 1996-1998.
Dans l'Arrêt définitif, car il n'y a pas de recours, la Cour condamne l'Ouganda à payer des dédommages et intérêts à la RFC pour tous les préjudices subis par l'occupation des troupes ougandaises (UPDF) sur le territoire congolais. Mais, cette instance internationale ne fixe cependant pas la fourchette des dédommagements.
Elle laisse plutôt aux deux parties, Kinshasa et Kampala, le soin de négocier à l'amiable la hauteur du dédommagement. Erreur monumentale avec un rusé comme Kaguta Museveni, le Président ougandais. Depuis 2005 jusqu'à ce jour, il ne fait que tirer les choses en longueur pour fatiguer Kinshasa, le rouler dans la farine et ne pas délier les cordons de la bourse.
Par Kandolo M.