Au total, neuf membres (Fernandez Morola, Chantal Mebunzu, Gislain Embusa, Kenge Tshilombayi, Amuri Lumumba, Muamba Mushikonke, Astrid Bilonda, Me. Belinda Lutandila et Dr. Olivier Walawala) de la Commission Nationale de Droit de l’Homme (CNDH) seront présentés et prêtés serment ce samedi 4 avril 2015 à la Chambre basse du Parlement. C’est le Président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku qui l’a dit lors de la plénière du mercredi 1 avril. Après moult tentative, le Bureau de l’Assemblée nationale, a finalement mis fin au malentendu entre des animateurs des différentes sociétés civiles que compte la RD-Congo, qui ne parvenaient pas à constituer ou à envoyer la liste de neuf personnes qu’attendait la représentation nationale pour mettre en place une commission nationale chargée des questions de droit de l’homme. Le dynamisme du bureau de l’Assemblée nationale conduit par son Président a eu raison de ceux qui voulaient mettre le bâton dans les roues de la constitution de cette équipe. Un pari gagné par Aubin Miknaku qui était l’objet des critiques de toute part mais au finish, il est arrivé à trouver une issue favorable autour de cette problématique. Quant aux deux postes (secrétaire exécutif et son adjoint), le Président de l’Assemblée nationale a suggéré que ces deux postes soient réservés aux provinces non représentées dans la Commission.
L’équipe de la CNDH sera présentée ce samedi devant la nation via la Chambre basse du Parlement. Leur présentation sera suivie de la prise de leurs fonctions en attentant un vote entre eux pour constituer leur bureau. A en croire la Constitution, la mise en place d’une Commission Nationale de Droit de l’Homme va permettre au Gouvernement d’avoir un interlocuteur valable en matière de Droit de l’Homme. Aussi pour que le secteur souvent mal organisé connaisse une sorte de régulation avec la mise en place et la nomination des membres pouvant composés cette institution d’appui à la démocratie. Selon certaines personnes, si il y a eu disputes pour la constitution d’une équipe de la Commission Nationale de Droit de l’Homme, c’est parce que la RD-Congo enregistre un grand nombre d’organisations non gouvernementales.
Il y en a tellement que chacun cherchait à tirer le drap de son côté. Voilà ce qui a retardé la constitution de l’équipe citée le mercredi 1 avril par le Bureau de l’Assemblée nationale. L’arbitrage du Bureau de l’Assemblée nationale a donc joué pour que les membres de la CNDH soient connus. En dépit des certains couacs qu’ont évoqué certains élus nationaux, notamment l’élu Ne kongo de la circonscription électorale de Goma, dans le Nord-Kivu, le Bureau de la Chambre basse du parlement a accompli un travail à apprécier. Pour Nkonde Mvila Kinkanda, les provinces du Nord et Sud-Kivu devaient comptées des membres au sein de ladite Commission à cause de l’activisme de ces deux provinces en matière de Droit de l’Homme. Une inquiétude vidée par la promesse d’Aubin Minaku qui, a déclaré que le poste du secrétaire exécutif et du secrétaire exécutif adjoint sont réservés aux provinces non représentées.
CHRIS WADOL