Kasangulu, chef-lieu de la cité et du territoire qui porte le même nom et lequel est établi dans le district de la Lukaya, a vécu un drame horrible dans la nuit du samedi 22 Novembre 2014.
Pour une affaire d’avortement clandestin, un policier gradé s’est t donné la mort, à la grande stupéfaction des éléments de sa troupe. Le Commissaire Khonde Kabuya, Commandant second au Commissariat de police de la circulation routière du territoire de Kasangulu, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a été trouvé mort par pendaison dans sa maison dans la nuit de ce jour là.
Selon plusieurs sources concordantes, cet officier de la police qui vivait seul dans sa maison après avoir divorcé d’avec son épouse il y a de cela six (6) ans, aurait été l’objet des poursuites judiciaires à la Cour d’Ordre Militaire. A l’origine : son implication dans un cas d’avortement provoqué de l’une de ses concubines.
Mais d’autres habitants soutiennent que s’il est arrivé à commettre un tel acte ignoble, c’est parce qu’il en était tout simplement conscient. Ses nombreux compagnons de la police qui condamnent cependant avec la dernière énergie son agissement pensent qu’il devait plutôt laisser la justice faire son travail au lieu de se donner la mort.
A noter que le cas de ce commandant second est le deuxième intervenu dans le district de la Lukaya en l’espace de quatre mois.
Le premier a lieu dans le secteur de Ngufu, territoire de Madimba, où un policier subalterne en état d’ivresse totale s’était aussi donné la mort avec sa propre arme. Acheminé d’urgence dans un centre de santé de la place par quelques paysans qui ont assisté à cette scène macabre, le policier avait succombé à ses blessures.
Par Dieudonné Muaka Dimbi