BANZA MUKALAY APPELLE OPÉRATEURS CULTURELS À SE FAIRE IDENTIFIER ET À S’ENRÔLER

Jeudi 24 mars 2016 - 05:09

Le ministre de la Culture et des Arts, Banza Mukalay Nsungu, a sensibilisé hier mercredi le 23 mars, les artistes, les écrivains et les opérateurs culturels œuvrant en RDC, à se faire identifier et s’enrôler pour mieux faire valoir leurs métiers.

Au terme de ces échanges, le ministre Banza Mukalay a rappelé aux artistes,aux écrivains et aux opérateurs culturels qu’ils sont tous immortels. "Il faut que vous vous preniez en charge pour mieux faire connaître votre importance. Par vos œuvres, vous marquerez votre époque"a déclaré le ministre Baudouin Banza Mukalay. A en croire le patron de la Culture et des arts Congolais il est nécessaire d’identifier qui est artiste, qui ne l’est pas. L’identification doit être une opération permanente. Banza les a encouragés à s’identifier et à s’enrôler.
La directrice du Cabinet du ministre de la Culture et des Arts, Marie-Josée Kazadi, a souligné qu’en sa qualité d’homme de culture, le ministre Baudouin Banza Mukalay considère que la culture est le moteur de tout développement d’un pays. Assi, a-t-elle rappelé que depuis son arrivée au ministère de la Culture et des Arts, Banza Mukalay, s’est engagé à valoriser la culture de la RDC afin qu’elle joue le rôle qui est le sien sous d’autres cieux. Cela passe nécessairement, a-t-elle précisé, par l’amélioration de la vie et du travail de l’artiste et de l’écrivain. Mais aussi par une réelle prise de conscience de ces derniers, acteurs de leur épanouissement. Marie-Josée Kazadi a rappelé la série d’ateliers organisés par le ministère au Salon Congo du pullman Grand Hôtel Kinshasa, à l’Hôtel Venus, au Parc Hôtel de Lubumbashi, à l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa et tant d’autres.
Dans son mot, elle a également indiqué que le séminaire-atelier tenu à Lubumbashi sur la "transformation des associations culturelles en entreprises culturelles créatives", répond à une des résolutions des Nations-Unies présentée à l’UNESCO sur la Culture et le développement durable. A en croire la directrice de cabinet de Banza, " le mérite de cette Résolution répond à la préoccupation qui a toujours été celle de beaucoup d’entre nous, à savoir la culture comme pilier de développement durable à l’instar de l’économie, l’environnement et le social. Les deux séminaires-ateliers de l’Hôtel Venus de Kinshasa et de Parc Hôtel de Lubumbashi, animés par des experts, ont fait l’autopsie du régime juridique d’Associations sans but lucratif qui régit la quasi-majorité des structures culturelles".

PRISE DE CONSCIENCE COLLECTIVE
Marie-Josée Kazadi a, par ailleurs, indiqué que pour améliorer le sort de l’artiste, de l’écrivain et de l’opérateur culturel afin de jouer un rôle non négligeable dans le développement économique congolais, une prise de conscience collective et individuelle s’impose au niveau de chaque acteur impliqué. C’est pourquoi, elle a rendu un hommage mérité au chef de l’Etat qui a compris cette réalité. Il a soutenu à 100% l’organisation du Prix National du Mérite Culturel et Artistique, une reconnaissance de la plus haute autorité, du rôle que joue et doit jouer la culture. Lorsqu’on la dote d’ instruments juridiques et lui assure une organisation répondant à la gestion moderne des entreprises en général. C’est dans ce but, dit-elle, que le ministère avait institué l’identification des Artistes, Ecrivains et Opérateurs culturels depuis le 17 octobre 2015.
Pour Marie-Josée Kazadi, le ministère établit l’identité de la personne physique ou morale et détermine la nature de son activité culturelle et artistique pour, notamment, sensibiliser et vulgariser les textes et lois existant, mettant les artistes, les écrivains et les opérateurs culturels devant leurs droits et devoirs ; soutenir la création, la promotion, la protection, percevoir les taxes dans le contexte culturel.
Elle indique que le ministère constitue une base de données (annuaire) fiable des artistes, écrivains et opérateurs culturels congolais favorisant leurs évolutions au sein des corporations. Ceci consiste notamment à promouvoir le partenariat public-privé, transformer les associations culturelles en entreprises culturelles créatives en faveur des artistes, écrivains et opérateurs culturels.
Marie-Josée Kazadi en a appelé à la prise de conscience de toute femme et de tout homme de culture à faire de l’identification sa préoccupation, afin de permettre au ministère d’achever la phase de Kinshasa et se tourner vers les provinces. Elle a, une fois encore, rappelé que selon le ministre, la culture dans sa dimension plurielle constitue non seulement une vocation mais aussi une passion.Alfred LUKAMBIL

 

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