Le silence de Kinshasa inquiète dans l’affaire Fidèle Babala, qui bientôt doit bénéficier d’une liberté provisoire en attendant qu’il obtienne un pays d’accueil. A ce sujet, Kinshasa refuse d’accueillir Babala dans l’idée selon laquelle, sa présence au pays tendrait à nuire à la paix sociale. Le Procureur général de la République Flory Kabange, l’avait signifié au ministre de la justice, Wivine Mumba Matipa via une correspondance.
Pourtant, Matipa, dans sa lettre adressée au PGR, ne trouvait pas d’inconvénient pour que Babala regagne son pays d’origine, la Rd-Congo. C’est d’ailleurs le souhait émis par le détenu de la CPI de regagner son pays afin d’exercer ses fonctions de député national dans l’hémicycle de Lingwala. Selon certaines indiscrétions, il sera impossible que Kinshasa accepte de recevoir Babala. Du fait que les propos du PGR-Kabange Numbi, en dit tout. Dans sa décision, le PGR, reste strict et ferme que Kinshasa ne va pas accueillir Babala. Et c’est pour des raisons obscures.
Allez-y comprendre, derrière cela, qu’il il y a une main du régime qui bloque le processus du retour de Babala au pays de ses ancêtres. Alexis Lenga, le président du groupe parlementaire MLC et alliés n’a cessé de décrier haut et fort, et à longueur des journées que le pouvoir en place est à la base de ce blocage. Selon des sources fiables, le MLC va tenter de renouveler sa requête auprès du pouvoir pour que Babala rentre au pays en attendant de toquer ailleurs. Aimé Kilolo, Jean Jacques Mangenda et consorts ont trouvé comme pays d’accueil leur seconde patrie, la France et la Hollande.
La tâche reste dure à Babala de convaincre Kinshasa comme pays d’accueil. Kinshasa a donc jusqu’aujourd’hui le vendredi 10 octobre pour se prononcer à la requête de Babala. Ce qui est sûr, Babala n’a pas à espérer que Kinshasa va revoir ses calculs. La Rd-Congo va camper sur sa décision. Les juges de la Cour de la CPI, ont instruits les autorités compétentes de la Rd-Congo, de la France, de l’Irlande du Nord, de la Hollande et de la Grande Bretagne de se prononcer sur la requête des proches de Jean Pierre Bemba, qui ont choisi ces pays comme pays d’accueil.
Yves Buya/C-News