AU LENDEMAIN DE FOLLES JOURNEES « THÉO » - ÉTUDIANTS : LE MESSAGE PASSE

Vendredi 23 janvier 2015 - 15:26

* « Je refuse de croire un seul instant qu’un étudiant, quel que soit le problème, peut se permettre des actes de pillages des entreprises censées l’engager demain », a déclaré le ministre de l’ESU hier à la communauté estudiantine à l’ISP/Gombe.

Après les folles journées enregistrées ces derniers jours en RDC, le Gouvernement passe désormais à l’offensive en menant une démarche pédagogique. C’est dans ce cadre que le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire, le Pr Théophile Mbemba Fundu, appelé affectueusement « Ya Théo », a affronté les représentants des étudiants de la ville de Kinshasa hier à l’amphithéâtre de l’Institut supérieur pédagogique de la Gombe. Pour ce faire, le ministre de l’ESU a recouru à plusieurs casquettes pour convaincre les étudiants de la capitale congolaise. A l’issue de ce face-à-face, « Ya Théo » a réussi à faire passer son message d’appel au calme et à l’apaisement à plusieurs centaines d’étudiants qui ont répondu à son invitation. Il s’agit d’une véritable rencontre de famille hier à l’ISP.

Hier, les représentants des étudiants de la capitale se sont retrouvés à la fois devant un professeur d’université, un parent, un homme politique et un ancien opposant. Théophile Mbemba Fundu a usé de toute son expérience pour amener ses invités à prendre conscience. Car, si le « prof » détient et transmet le savoir aux étudiants, le parent prend en charge les études de son fils, l’homme politique peut mettre les étudiants sur la bonne voie ou les dérouter et l’opposant a tendance à impliquer la communauté estudiantine dans son combat afin de servir d’elle pour atteindre ses objectifs. Théophile Mbemba Fundu s’est armé d’une argumentation en béton pour pousser les étudiants, et donc des cadres de demain, à allier la science et la conscience pour ainsi éviter la ruine de l’âme. C’est donc à cet exercice que le patron de l’ESU s’est livré devant plusieurs centaines des étudiants.

« L’UNIVERSITE ABRITE DONC LES VALEURS SURES DONT A BESOIN LA SOCIETE »

Dans son message, le ministre Théophile Mbemba a d’abord indiqué qu’en tant que professeur d’université, « je voudrais vous rappeler les valeurs inhérentes propres aux étudiants que vous êtes. Dans les temps anciens, c’est dans les milieux universitaires qu’on a toujours cherché à recruter ceux ou celles qui sont appelés à diriger. L’université abrite donc les valeurs sûres dont a besoin la société, et sur tous les plans. C’est pour protéger ces valeurs que l’on insiste sur le caractère inviolable des universités ». Dans les sociétés modernes, a renchéri le ministre Mbemba, « on reconnaît l’étudiant par sa discipline, sa probité morale, son impartialité, son objectivité, son sens élevé de patriotisme et son respect vis –à-vis aussi bien d’autrui que des biens communs et des institutions. Ceux des étudiants qui brillent avec ces valeurs et considèrent l’université comme une chance pour la vie, sont généralement ceux qui émergent et l’on insiste sur le caractère inviolable des priorités aux étudiants les trois principales missions de l’université ». 
Allant plus loin, Théophile Mbemba ajoute : « Cela voudrait dire que l’université est aussi ce lieu où nous venons acquérir des valeurs qui font vivre la société. Ce n’est pas le lieu des antivaleurs comme celles auxquelles nous venons d’assister ces derniers jour dans la ville de Kinshasa : les pillages des magasins, la destruction des biens privés, l’incendie des bus, la destruction des laboratoires, etc. » En tant qu’ancien opposant, « Ya Théo » a expliqué que pendant leur lutte dans l’opposition, la RDC (ex Zaïre) a connu deux scènes de pillages ayant renvoyé plusieurs parents au chômage et amené de nombreux étudiants à interrompre leurs études. « Chers amis, nous devons être contents aujourd’hui de voir des jeunes Congolais terminer le cycle de licence à 22-23 ans. Dans les années 90, on terminait en moyenne à 27 ans, voire 30 ans. Le pillage, chers amis, est l’apanage des bandits. Et en esquissant les valeurs propres aux étudiants, je refuse de croire un seul instant qu’un étudiant, quel que soit le problème, peut se permettre des actes de pilages qui détruisent les entreprises qui sont censées l’engager demain », a-t-il indiqué.

AUCUNE ANNEE BLANCHE A L’ESU DEPUIS L’AVENEMENT DE JOSEPH KABILA
Le ministre de l’ESU a tenu à rappeler que, depuis l’accession de Joseph Kabila au pouvoir, l’Enseignement supérieur et universitaire n’a connu aucune année blanche. « C’est le fruit de la paix. Et cette paix, nous la voulons durable. C’est grâce à elle que vous alliez aux cours le matin et rentriez le soir sans crainte. Nous devons, chers amis, non seulement construire la paix, mais aussi et surtout, consolider la paix acquise. Ne cherchons pas à vivre la guerre pour mesurer la valeur de la paix qui nous côtoie aujourd’hui ». S’agissant des événements de lundi 19 janvier, le ministre de l’ESU a fait savoir que ceux-ci les poussent à rappeler aux étudiants que les milieux universitaires sont apolitiques. « Cela ne signifie pas qu’on vous interdit de faire de la politique. Si vous devez être actifs politiquement, chacun connaît là où est situé le bureau de son parti politique du quartier à la ville, en passant par la commune. 
A en croire le professeur Théophile Mbemba, les milieux universitaires sont apolitiques d’autant que les étudiants vivent eux-mêmes : « Personne d’entre vous n’a déjà brandi un parti politique dans une salle des cours. A l’Université, vous êtes généralement des amis. Vous vous côtoyez et constituez des groupes d’études sans chercher à savoir qui est de quel parti. C’est un bel exemple que vous devez faire vivre à nous politiciens qui cherchons à vous manipuler. Je vous invite donc à ne pas céder aux manipulations, et je ne veux pas perdre un seul étudiant à la suite des manipulations malveillantes. Voyez d’abord votre avenir. Les idéaux que l’on défend aujourd’hui peuvent devenir ceux que l’on combattra demain. Eviter donc de vous lancer dans des aventures sans lendemain. La famille qui vous envoie à l’université attend de vous un comportement exemplaire. Elle place en vous tout l’espoir. Au terme de vos études, vous servirez la Nation, et non la Majorité ou l’Opposition ».

THEOPHILE MBEMBA LANCE UN APPEL AU CALME ET A L’APAISEMENT
C’est dans ce contexte qu’il a appelé les étudiants au calme et à l’apaisement. Toutefois, le ministre Théophile Mbemba compte sur les étudiants pour instaurer la paix et la quiétude sur leurs campus respectifs. Auparavant, le numéro un de l’ESU a rappelé en priorité aux étudiants les trois missions principales de l’Université. Il s’agit de l’enseignement, de la recherche et du service à la communauté. Cette rencontre a connu la présence de la secrétaire générale à l’ESU, des responsables des établissements de l’Enseignement supérieur et universitaire de la capitale. Pari gagné hier pour le ministre Théophile Mbemba Fundu qui a réussi à convaincre la communauté estudiantine à travers ses représentants. Alfred LUKAMBIL

Camarades étudiantes et étudiants, Bien Chers amis,
Grande est ma joie de vous rencontrer ce jour pour échanger avec vous en mes multiples qualités de Ministre (donc votre autorité de tutelle), de Professeur (donc votre formateur), d’homme Politique (donc votre aîné) et de Parent (donc votre éducateur, protecteur, visionnaire). Ma joie est d’autant plus grande parce que je vois vos visages rayonner d’espoir, d’optimisme et de fermeté pour un avenir que vous voulez à tout point de vue radieux.
Etant encore au mois de janvier, je saisis cette occasion pour vous présenter mes vœux les meilleurs de paix, de joie, de succès et de prospérité pour cette année 2015. Ces vœux, je les adresse volontiers à familles et à tous vos amis que vous retrouverez demain sur vos différents campus universitaires. Vous leur direz que le Ministre les aime bien parce qu’ils sont sa raison d’être à la tête de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.
Chers camarades, J’ai résolu de vous rencontrer aujourd’hui pour vous donner quelques orientations utiles pour la bonne marche de nos Universités et Instituts Supérieurs. Et comme vous pouvez bien l’imaginer, je tiens à vous parler à la suite des événements que nous venons de vivre dans la capitale et pendant lesquels on a largement cité les étudiants. Moi personnellement je sais que certaines personnes mal intentionnées ont fait de l’amplification. Je connais bien l’étudiant Congolais. Il connait ses droits et devoirs, et maitrise bien les moyens par lesquels il peut revendiquer quoi que ce soit.
Avant d’y revenir, je vais vous parler à plusieurs titres. D’abord comme Ministre, ensuite comme Professeur et enfin comme homme Politique.
Bien entendu, je ne manquerai pas de vous parler comme chrétien et Parent.
Comme Ministre
Chers camarades, comme vous le savez, je suis à la tête du Ministère de l’’Enseignement Supérieur et Universitaire depuis le mois de décembre 2014. Le Chef de l’Etat, Son Excellence Joseph KABILA Kabange m’a nommé Ministre dans ce secteur parce que c’est un secteur central pour la vie de la nation. Bien plus, j’y suis parce que vous êtes étudiants Vous êtes la raison d’être du Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, et j’ai besoin de vous pour qu’ensemble nous fassions de nos Universités et Instituts Supérieurs, ces lieux, qui attirent au lieu d’en faire des espaces pestilentiels qui repoussent. Je compte donc sur vous.
Chers camarades, en ma qualité de Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire. Je me dois de vous rappeler en priorité le trois principales missions de l’Université : l’enseignement, la recherche et le service à la communauté.
La première mission de l’ESU est l’enseignement dont le principal objectif consiste en l’acquisition des connaissances. A ce titre, l’Université nous donne ce dont la nature ne nous a pas pourvu à la naissance, et complète et approfondit ce que nous avons reçu de façon générale au primaire et secondaire. Dans ce sens, l’Université élève à la maturité.
La deuxième mission est la recherche. Elle consiste à innover, à trouver du neuf, à inventer ce qui fait avancer le monde. Comme vous le savez, chers amis, c’est par la recherche que nous sommes passés des huttes aux maisons en dur, des feuilles comme vêtements aux tissus qui nous couvrent aujourd’hui, de la communication par tam-tam, grelot, à la communication par la radio, téléphone, télévision, Internet, réseaux sociaux, etc.
C’est dire que la recherche a une dimension importante dans le processus d’apprentissage. C’est pour cela que nous avons au sein de nos établissements, des bibliothèques, des laboratoires, etc.
La troisième mission de l’ESU, c’est le service à la communauté. On n’étudie pas pour étudier. Les Professeurs n’enseignent pas seulement pour enseigner ou pour avoir leur salaire. La recherche ne se fait pas pour servir les anges ou les extra-terrestres. L’enseignement et la recherche doivent déboucher sur le service réel et effectif qu’ils rendent à la communauté.
Il va sans dire qu’au terme des études universitaires, vous ne devez pas être n’importe quel type de citoyen. Vous devez être de ceux qui contribuent au développement et à l’émergence de la société. Vos études devraient donc contribuer à diminuer vos soucis vitaux de vivre et de bien vivre. Et surtout, de vivre parce que la vie a un sens, et ce sens, c’est vous qui devez le créer par votre esprit d’initiative, d’inventivité et de créativité.
Camarades étudiantes et étudiants, Comme Professeur, je crois bien savoir que vous me connaissez je suis Professeur à l’Université de Kinshasa avant d’être Ministre, Député. Donc, je voudrais en tant que Professeur vous rappeler les valeurs inhérentes propres aux étudiants que vous êtes.
Depuis les temps anciens, c’est dans les milieux universitaires qu’on a toujours cherché à recruter ceux ou celles qui sont appelés à diriger. L’Université abrite donc les valeurs sûres dont a besoin la société, et sur tous les plans. C’est pour protéger ces valeurs que l’on insiste sur le caractère inviolable des Universités.
Dans les sociétés modernes, on reconnait l’étudiant par sa discipline, sa probité morale, son impartialité, son objectivité, son sens élevé de patriotisme et son respect vis-à-vis aussi bien d’autrui que des biens communs et des institutions.
Ceux des étudiants qui brillent avec ces valeurs et considèrent l’université comme une chance pour la vie, sont généralement ceux qui émergent vite.
Cela voudrait dire que l’Université est aussi ce lieu où nous venons acquérir des valeurs qui font vivre la société. Ce n’est pas le lieu des anti- valeurs comme celles auxquelles nous venons d’assister ces derniers jours dans la ville de Kinshasa : les pillages des magasins, la destruction des biens privés, l’incendie des bus, la destruction des laboratoires, etc.
Comme homme politique, je voudrais vous parler de mon expérience. Aussitôt rentré de l’Europe après ma thèse de doctorat, j’ai embrassé l’opposition et j’y suis resté jusqu’à la chute du Président Mobutu. En tant qu’opposant, j’ai appris que la bonne lutte c’est celle qui se fait dans la paix, sans haine, sans violence. La parole est d’une grande violence qu’il ne faut pas lui ajouter ou lui adjoindre une violence physique. Je voulais donc par-là, insister sur le pouvoir et la vertu de la parole... Car il n’y a pas mieux que le dialogue, la négociation, le compromis, le consensus.
Pendant notre lutte dans l’opposition, notre pays a connu deux pillages qui ont reduit plusieurs parents au chômage et qui ont amené nombreux de vos aînés à interrompre leurs études.
Chers amis, nous devons être contents aujourd’hui de voir des jeunes Congolais terminer le cycle de licence à 22-23 ans, là où plusieurs de vos aînés, dans les années 90, terminaient en moyenne à 27 ans, voire 30 ans.
Le pillage, chers amis, est l’apanage des bandits. Et en esquissant les valeurs propres aux étudiants, je refuse de croire un seul instant qu’un étudiant, quel que soit le problème, peut se permettre des actes de pillages qui détruisent les entreprises qui sont censés l’engager demain.
Chers amis, depuis l’accession du Président Joseph Kabila au pouvoir, nous n’avons connu aucune année blanche. C’est le fruit de la paix. Et cette paix nous la voulons durable. C’est elle qui fait que vous alliez aux cours le matin et rentriez le soir sans crainte.
Nous devons chers amis, non seulement construire ensemble la paix, mais aussi et surtout, consolider la paix acquise. Ne cherchons pas à vivre la guerre pour mesurer la valeur de la paix qui nous côtoie aujourd’hui. Chers amis, comme homme politique, j’ai toujours milité au sein des partis politiques. Et je dois vous dire que les partis politiques sont idéalement des vrais éducateurs à la citoyenneté. C’est au sein des partis politiques que se forgent les valeurs républicaines. C’est ainsi que, pour renfoncer cette mission éducatrice, notre Constitution dispose en son Article 6 : « Le pluralisme politique est reconnu en République démocratique du Congo. Tout Congolais jouissant de ses droits civils et politique a le droit de créer un parti politique ou de s’affiler à un parti de son choix Les partis politiques concourent à l’expression du suffrage, ai renforcement de la conscience nationale et à l’éducation civique ».
Il va sans dire qu’un parti politique fonctionnant en République Démocratique du Congo, qu’il soit de la majorité ou de l’opposition, doit scrupuleusement respecter cette disposition. C’est le lieu de déplorer le fait que certains partis politiques ne remplissent pas correctement ce devoir qui consiste à conscientiser leurs militants au respect du bien commun et du bien d’autrui, au respect de l’autorité (parentale ou autre) etc.
Camarades étudiants, Nous venons de vivre une situation particulière dans la ville de Kinshasa.
Tout est parti du projet de Loi modifiant la Loi électorale. L’intox (la manipulation) a fonctionné au point de faire croire à la population que la Majorité Présidentielle veut réviser la Constitution ou veut opérer un glissement. Ce n’est pas établi chers amis. Le Président de la République sait qu’en tant que garant de la Nation, le respect de la Constitution est son premier devoir. Il l’a toujours dit et redit. Ne faisons pas dire ou faire au Président de la République ce qu’il ne pense pas.
Chers amis, les événements de lundi 19 janvier 2015 me poussent à vous rappeler que les milieux universitaires sont apolitiques. Cela ne signifie pas qu’on vous interdit de faire de la politique. Si vous devez être actifs politiquement, chacun connait là où est situé le bureau de son parti politique du quartier à la ville en passant par la commune.
Les milieux universitaires sont apolitiques d’autant que vous-mêmes vous le vivez : personne d’entre vous n’a déjà brandi le drapeau d’un parti politique dans une salle des cours. A l’université, vous êtes généralement des amis. Vous vous côtoyez et constituez des groupes d’études sans chercher à savoir qui est de quel parti. C’est un bel exemple que vous devez faire vivre à nous politiciens qui cherchons à vous manipuler.
Je vous invite donc à ne pas céder aux manipulations, et je ne veux pas perdre un seul étudiant à la suite des manipulations malveillantes. Voyez d’abord votre avenir. Les idéaux que l’on défend aujourd’hui peuvent devenir ceux que l’on combattra demain. Evitez donc de vous lancer dans des aventures sans lendemain. La famille qui vous envoie à l’Université attend de vous un comportement exemplaire. Elle place en vous tout l’espoir. Au terme de vos études, vous servirez la Nation, et non la Majorité ou l’Opposition.
Je vous invite également et avec empressement à lutter contre les infiltrés qui envahissent vos homes et auditoires pour vous détourner de vos objectifs et souiller ainsi l’image de l’étudiant Congolais.
Pour terminer, comme chrétien, je vous recommande l’amour. L’amour du prochain, l’amour de vos Universités et Instituts Supérieurs, l’amour de la Nation. La Bible nous montre que l’amour est la Loi des Lois. L’amour construit. Ne détruisons plus, chers amis, ce que nous voulons construire demain. Ne cassons pas le train de l’Histoire.
Chers amis étudiants, vous êtes l’avenir du pays, vous êtes la Nation congolaise vivante. Faites vivre aussi longtemps possible ce pays, notre aima mater que nous aimons tous et que nous ont légué nos aïeux comme le chantons si bien dans notre hymne national.
Camarades étudiants, cette rencontre est circonstancielle. J’aurai la joie de vous retrouver bientôt dans vos différents établissements où nous échangerons sur plusieurs aspects de la vie académique. Rassurez-vous déjà de toute mon attention à vos différents problèmes.
Pour le reste, je vous appelle au calme et à l’apaisement. Je compte sur us pour installer la paix et la quiétude dans vos campus.
Je demande que ceux qui n’ont pas encore tait reprennent les cours le plus rapidement possible pour éviter que nous demeurions dans les années académiques élastiques.
Que Dieu vous bénisse.
Je vous remercie.
Pr Théophile MBEMBA FUNDU di Luyindu

 

 

Bannière 1xBet Catfish